Subventions


Éloquente distribution des « prix ». Selon les candidats au renouvellement de leur mandat cantonal,  la ville du Vésinet a été le parent pauvre de la période qui s’achève. Les fifrelins de nos impôts locaux sont allés ultra majoritairement arroser les projets des villes voisines.

Pauvre Vésinet ! Oublié ; comme à l’accoutumé dirons les plus anci

Deux raisons à cet ostracisme qui nous poursuit, et une leçon pour le petit coq qui du haut de ses ergots prétend capter les subventions du département, de la région si ce n’est de la nation. Et fort de ses prétentions à obtenir une pluie d’euros entraîne la ville dans des dépenses somptuaires pour enfler son égo. On a connu la même dérive avec le précédent transalpin.

Première raison : la ville n’a échafaudé aucun projet d’intérêt et d’ampleur pluri communale. Pas plus hier qu’aujourd’hui les ébauches d’équipements collectifs qui sont concoctés par nos gouvernants n’ont d’intérêt pour nos voisins. Hier le théâtre, le conservatoire ou la rénovation de la MJC n’avaient pour seule ambition que de flatter l’électorat vésigondin sans offrir aux catoviens ou aux montessonnais de perspectives justifiant d’en partager le cout.

Et quand bien même c’eut été le cas, on peut penser aux nombreux non résidents qui fréquentent ces institutions locales, la volonté de la municipalité d’en être le seul et unique gouvernant éloignait toute velléité de co-financement. 

Deuxième raison, si tant est que la première n’ait pas suffi, l’image d’arrogance de la ville et de son personnel politique. A cette aune là Varèse et aujourd’hui Coradetti tiennent le ruban bleu. Foy s’était déjà distingué par son narcissisme, ses successeurs rivalisent de fanfaronnades au nom d’un prétendu statut d’exception.  Autant dire que ceux qui tiennent les cordons de la bourse au département sont ultra motivés pour les desserrer …

Enfin, puisque deux ne va jamais sans trois, le statut fiscal attaché au 78110 ne milite pas en faveur d’une aide financière. Aide toi et le ciel t’aidera … quand la ville au quotient fiscal parmi les plus élevés du pays fait la quête, d’aucuns ont vite fait de lui renvoyer le montant de son imposition moyenne par habitant !

Quant à la leçon pour le panier percé qui a promis tout et encore plus lors de sa campagne électorale aux deux motifs que la ville n’était pas endettée et qu’elle avait un potentiel de subvention inexploité, on lui souhaite de se ressaisir et de méditer les 3 paragraphes précédents s’il veut éviter d’être le premier maire du Vésinet depuis Varèse à devoir faire exploser les impôts.

A bon entendeur salut !

 

Le Huron

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vifs incidents au Conseil municipal

La Police Municipale : c’est finie ?

Marguerite : la baguette sans le voile !