Hidal Go home !
Qui voudrait que la France soit gérée comme Paris ?
Les politologues les plus avisés sont convoqués au chevet d’une comateuse dépassée, la maire Hidalgo. Ces Diafoirus censés expliquer le pourquoi du comment d’une campagne oh combien foireuse étalent leur science et en appellent qui aux mannes du Jacques de Corrèze, qui à celles du François de Jarnac pour commenter la défiance du peuple de gauche à l’endroit de l’égérie des bobos.
Et pourtant le bon sens rural qui longtemps guidait les pas des Chirac comme des Mitterrand fournit une réponse qui coche toutes les cases.
Une ville dépeuplée, une ville saccagée, une ville asphyxiée, une ville ruinée, une ville clochardisée : le voudrait-on pour la France ?
Ceci dit elle a été élue et réélue sans faire mystère de son programme.
Ce qui a suscité son rejet à Paris hors les murs, où il était tout sauf envisageable comme l’a montré l’élection de Pécresse sur des terres jusqu’alors acquises aux roses.
Quant à imaginer le pays entier soumis aux diktats d’une illuminé en voie d’extinction c’est une hypothèse que 97 % des français s’interdisent d’envisager.
La question est alors simple : comment le PS, parti d’une certaine élite, dont le gouvernement est peuplé de surdoués a-t-il pu ignorer l’élément fondamental pour une Présidentielle : l’adéquation entre un candidat et un électorat ?
Le problème n’est pas tant la social-démocratie incarnée par Vals et Hollande qu’une erreur de casting qui va devenir pour les étudiants à Sciences Po l’exemple type du naufrage programmé.
Reste la question sans réponse : qu’est-ce que les sabordeurs ont-ils voulu prouver ?
Le Huron
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