Où se terre la gardienne du Temple ?
Auraient-ils préféré avancer d’une semaine leurs vacances d’hiver, du haut des cimes enneigées la glauquitude du cloaque macronien leur parait bien dérisoire et subalterne ?
Mais une voix nous manque, à nous Vésigondins, celle de la gardienne du temple, de la conseillère municipale, de la député, de la présidente de la commission des lois.
Jamais à court de moralisation, de dépôts de plainte cette défenderesse à tous crins de la veuve et de l’orphelin serait-elle devenue aphone ? En débardeur aurait-elle pris froid ? Aurait-elle pris ses électeurs en grippe ?
Rien ne serait pire pour les citoyens que cette Pythie ne délivre plus ses oracles depuis le haut de la tribune du palais Bourbon où la puissance de son verbe ne lasse d’enflammer ses partisans. A commencer par le Ferrand !
Ce Ferrand que du perchoir dans sa fougue de novice attardée elle tenta de faire choir. Avant d’être sèchement recadrée et recasée derrière son pupitre de député.
Échaudée et la couleuvre avalée, dans la brosse à reluire la dame député s’est recyclée. Et parfois mieux que le lustrage le silence fait office de satisfecit. La nomination de la lessiveuse de l’affaire Ferrand au Conseil constitutionnel est à la République un sévice pour services rendus.
Ce serait le moment de manifester son attachement « aux valeurs » comme l’ânonnent sans rire les marcheurs qui monopolisent les ondes.
Qu’on en juge :Une incapable en Droit promue par le président, une obligée du régime récompensée par le maréchal : il y a matière à nourrir la verve républicaine de la gardienne du temple. Et présidente de la commission des lois.
On vibre à l’envolée lyrique, à la charge héroïque rappelant le monarque et son vassal à l’éthique républicaine. En lieu et place : un silence éloquent.
Courage ... fuyons ?
Le Huron
Plus facile de porter plainte que de faire, pour cette spécialiste de la gesticulation et de la défense des agitateurs CGT
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