Pécresse : histoire ou géo ?
Les jours se suivent et se ressemblent. Les émissions, les interventions, les punch-lines s’enchaînent et l’inconsistance de la pensée Pécressienne fait des ravages dans l’électorat.
Nulle part ailleurs qu’à Versailles parce que chez Louis XIV la question ne se pose même pas. A-t-elle conscience que le non choix est une abdication, que son grand écart entre le laxisme d’un Larcher et l’activisme d’un Ciotti la conduit à imploser ?
La synthèse enseignée dans les écoles de dialectique a conduit le pays dans l’impasse où Macron va nous faire sombrer.
Le modèle mondialiste et c’est la défaite des historiens, le modèle souverainiste et c’est le repli mortifère promis par les géographes : posé ce diagnostic, quel chemin propose Pécresse ?
Bien malin qui peut dire sur quel point du curseur se situe la candidate. Perdue dans les petites combines du nécessaire compromis fruit de sa bottom-up-isation, elle s’épuise à chercher l’impossible équilibre alors que son seul concurrent refuse lâchement d’avancer ses pions !
Sa fragilité conceptuelle : a-t-on jamais lu du Pécresse, a-t-on jamais discuté de ses visions – qui fit illusion pour émerger dans ce concours de faux derches des candidats LR crée aujourd’hui la consternation chez les gens de droite, maintenant éduqué aux bases idéologiques maîtrisées par Zemmour , ou par Mélenchon pour le peuple de gauche.
Peut-on se solidifier, se vertébrer quand on est le produit d’un mirage ?
La réponse est dans la question.
Le Huron
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