Un plan B ?
Rarement visite à Canossa aura été autant sollicitée.
Aller baiser l’anneau du pape Nicolas alors qu’il agit pour savonner la planche peut s’entendre si la sortie a été négociée et qu’un rétablissement effaçant l’humiliation restitue son honneur à la maltraitée.
Aller seule devant les micros pour prétendre en contre toute vraisemblance que l’entretien fut chaleureux ne fait qu’enfoncer le clou de la crucifixion.
On nous répète : Valérie est intelligente, n’a-t-elle pas été élue député, présidente de l’Ile de France et encore réélue, avant d’éliminer ses rivaux à la loyale lors du tournoi des 5 postulants ?
Admettons, mais alors la situation vire au tragique.
Mme Pécresse consciente du traquenard que lui tend la rue de Miromesnil s’y rendrait sans condition? Cette visite vaut abdication.
Les barons qui après dix ans de vache maigre (deux quinquennats loin du pouvoir) voient s’estomper le mirage d’un retour gagnant défient ouvertement le choix des militants. Avec l’aval ostensible du parrain.
Confirmant 1)
que le processus de bottomupisation est fondamentalement contraire à la mécaniqueprésidentielle.
2) que tout scénario de type primaire doit intégrer un plan B.
Après le désastre Fillon, la déroute en live de Pécresse prouve que les soi-disant stratèges de LR n’ont rien appris de leurs errements.
Le Huron
Je lève mon verre au retour du Huron et de sa plume avisée.
RépondreSupprimerSoyons vigilants, les mois à venir sont importants, tant au niveau national que municipal, sans parler des bécasses et autres volatiles du perchoir ...
R. Bus