Coco un jour, coco toujours !

Les naïfs et les innocents sans oublier les incultes avaient pour ce fils de bonne famille les yeux de Chimène. Il goutait le roquefort et le bon vin, ne crachait pas dans la soupe quand elle n’était pas populaire. Bien sur lui, le langage policé des beaux quartiers, le vieux gendre idéal : ainsi apparut Roussel.

Roussel, le cadet des hiérarques du PCF. Le dernier chic chez les bobos en quête de transgressif devenait voter communiste !  

Dans l’imagerie collective le coco à la française n’a rien d’un bolchevik provoquant la faucille à la main l’advenue du grand soir. Si l’idée communiste a tant souri à la France profonde jusqu’à récolter 30 % des suffrages c’est parce qu’elle prétendait réaliser en ce bas monde ce que le catéchisme catholique promettait pour l’au-delà !

A chacun selon ses besoins, ou le paradis à portée de-main pour des gens qui trimaient durs, on pardonne alors les quelques exactions puisque la fin justifie les moyens. Roussel aurait du se contenter de ranimer cette flamme là, en la modernisant !

Mais en dépoussiérant les vieilles icônes il a ressuscité un passé noir. Pas seulement folklorique avec les Chavez et Castro mais essentiellement inhumain, quand il n’est pas monstrueux avec Staline et les famines imposées aux … Ukrainiens !

L’inconscient d’une histoire communiste lavée de toutes ses exactions par la magie d’une ré-écriture s’est exprimé hier dans la bouche de Roussel. Brisant la petite musique franchouillarde que se plaisait à psalmodier ce lointain descendant des Thorez, Duclos et autres thuriféraires du « bilan globalement positif » de l’ère soviétique.

On n’échappe pas à son idéologie et le bien nommé Fabien de la place du colonel, en a apporté la preuve. Chassez le naturel et le coco revient !  

 

Le Huron

 

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