Ils ont cramé la caisse !
Ce n’était qu’un avant gout des gabegies dont les administrés de la ville gérée par Coradetti et Cie devront s’acquitter. Leur fascination pour le déficit va faire passer l’impayable Varèse et son explosion des taux d’impôt locaux de 60% pour un petit joueur.
On pensait benoitement Varèse junior conscient des risques qu’un projet immobilier majeur et mal géré impliquait pour les finances de la ville. C’était compter sans l’hubris de sa bande d’écervelés. Héritant par le hasard des urnes de la gestion de la phase ultime du chantier Princesse, des élus et une député lucides et conscients de gérer un pactole de plus de 8 millions d’€ - obtenus de haute lutte par l’équipe sortante - se seraient organisés en conséquence.
Que nenni ! Car si tout est fait et payé par GPA * (gestion des promoteurs, des cheminements et allées voitures, piétons, des rivières et du lac, des parkings) ... tout , même l’ école et le nouveau gymnase sont payés sur la base d’un forfait de 8M€. Il restait à synchroniser l'espace d'échange et d'accès, école et gymnase confiés par GPA* aux arbitrages de la ville pour être prêts mi 2022 en synchronisation avec les appartements dont les premières livraisons commencent dès juin.
Selon un rapport officiel dont l’opposition a fini par obtenir copie partielle, les premiers coups de pioche de ces équipements collectifs indispensables à l’intégration des nouveaux arrivants et de leur famille n’auront pas été donnés à cette date là !
Pour cause : les appels d’offre préparés par la municipalité précédente ont été gelés. La bande de comiques qui gravite au premier étage – déjà coupable du fiasco Matalou - s’est désintéressée du chantier. Plus de 500 nouveaux logements cela exige du sérieux, de la rigueur, de la compétence, et à la mairie l’ex monsieur Princesse, le point de contact de tous les intervenants, a été jeté comme un malpropre en 2020, sans être remplacé. Et tout est parti en quenouilles.
GPA de guerre lasse a rendu officiellement
son tablier … départ du décompte des pénalités. Au bas mot, deux ans de retard !
On peut évaluer le coût de la procrastination et des modifications envisagées aux projets initiaux à plusieurs millions d’€ (deux ou trois?). Sachant que la ville a englouti par anticipation les 8 millions versés par GPA, le maire s’est condamné à emprunter.
Après 14 années de sage gestion, en moins de 2 ans, ils ont déjà cramé la
caisse !
A ceux qui en douteraient, en 2022 l’entretien de l’éclairage municipal n’a pu être financé sur le budget courant déjà dans le rouge. La ville a du emprunter plus de 2 millions d’€ pour remplacer les ampoules par des on ne peut plus LED!!!
Le petit Robert qui n’était pourtant pas une lumière (façon Voltaire) avait éclairé la ville sans l’endetter
Au vu des exploits de son clone on est bien parti pour le regretter … !
Le Huron
PS. La député et conseillère municipale Braun-Pivet, ici sur la photo, est associée à ce désastre financier, ayant voté par procuration toutes les délibérations de ce mandat.
* GPA : Grand Paris Aménagement, établissement public aménageur du parc Princesse.
Commentaires
Enregistrer un commentaire