Le Vésinet : une enclave de non droit ?
Ce Huron se goberge d’une bande de pieds nickelés, étrille un quarteron de tartuffes imbus de fatuité au risque de mettre les rieurs de son coté. L’impertinent met-il en péril l’institution, fait-il démissionner les meilleurs éléments de la collectivité, concocte-t-il des délibérations imbéciles à moins qu’il ne bloque le chantier de Matalou ou fasse annuler le PC de l’ilot des courses ?
Pour faire taire l’insolent il a mandaté les meilleurs cabinets, une fatwa a été prononcée. Le mécréant a reçu sa lettre de cachet, estampillé par le procureur de la République ! Au Vésinet, dans cette enclave de non-droit le Huron a commis un double crime de lèse majesté.
D’abord il a daubé la représentante de la circonscription. L’a-t-il insulté, invectivé, diffamé ? Les pandores à la solde de Jupiter auraient sur le champ embastillé le délinquant.
Mais pour l’avoir, par lettres privées, tancée sur sa façon d’accomplir son mandat – au rebours de tous ses engagements de candidate – pour avoir rediffusé un cliché circulant sur les réseaux sociaux où la ci-devant représentante du peuple apparait au palais Bourbon dans toute la vulgarité d’une tenue indigne de son rang, elle convoqua la soldatesque et fit condamner l’auteur des libelles.
Un procureur dédaigna recevoir la contradiction formulée par le Huron pour la prétendue commission d’un délit d’outrage. Justice rendue sans entendre le présumé innocent ! Nul n’a signifié au prévenu les motifs de sa condamnation. Hormis l’existence revendiquée d’une dizaine de courriers privés, aucune explication n’a été donnée pour ce rappel à la loi, rappel qui n’est pas susceptible d’appel ! La sanction est définitive et non motivée : le fait du prince.
La deuxième violation concerne le maire et ses bras cassés. Pour être ici régulièrement cité pour l’incompétence, l’inefficacité de ses subalternes, son indolence et sa suffisance l’édile a porté l’affaire devant les tribunaux. Un citoyen ne doit pas exprimer la frustration que lui cause la méconduite des affaires municipales par une tripotée d’amateurs à l’inexpérience avérée. Qu’on lui retire sa plume a édicté l’échevin, mandant ses conseillers.
Dernière exploit. Dimanche dernier, l’iroquois est vivement pris à parti à l’instant où il dépose son bulletin dans l’urne. Telle une une harpie vengeresse, une excitée – sans aucun macaron attestant de son statut de maire-adjoint - l’agresse verbalement devant témoins. Ayant demandé le respect de l’obligation de neutralité la présidente du bureau le poursuit de ses imprécations.
Jean Lassalle contrevient le même jour à la neutralité d’un bureau de vote et risque, selon le conseil constitutionnel, prison et déchéance des droits civiques. Mais dûment informé de la provocation de son adjointe le maire du Vésinet justifie sa conduite : « Vous écrivez beaucoup trop et dites du mal de nous, c’est normal qu’on vous fasse taire !» ! Quant aux excuses que la victime demandait : « C’est hors de question ! »
Le Vésinet : une enclave de non droit, un territoire perdu de la république ?
Le Huron
Une histoire sans fin ...
RépondreSupprimerDepuis le début des années 2000, pas un seul Maire du Vésinet n'a toléré la critique.
Pourtant, que de turpitudes, que d'intolérance, que de mauvaise gestion, que d'incapacité à faire émerger des projets sérieux, que d'embauches de personnel incompétent, asservi ou mécréant ...
Cependant, tous ces édiles avaient un comportement laissant croire qu'eux seuls détenaient la vérité et qu'ils étaient sortis de la cuisse de Jupiter (le vrai, pas son clone).
Depuis bientôt vingt ans, la ville glisse vers le néant car les gabegies successives ont plombé toute capacité d'action.
Alors, face à cette incurie, faire taire ou condamner les critiques plutôt que de les affronter par des actions positives et constructives montre bien la petitesse chronique des élus du Vésinet.