Braun-Pivet bat déjà sa coulpe
Dans un laïus d’une affligeante platitude la future ex-député et ex ministre s’est fendue en Guadeloupe d’un acte de contrition. Depuis que Chirac a institué le devoir de mémoire et autres fadaises précautionneuses chaque gouvernant se croit obligé d’en gaver les autochtones.
Tout juste nommée, y avait-il urgence à s’humilier?
Qui réclame le retour de la traite des noirs, qui ne déplore cet avatar de la colonisation et les crimes commis en son nom ? Sent-on poindre le risque que cette servitude soit imposée un jour prochain aux africains par un Etat blanc ?
L’inverse peut-être, mais de
cette revanche, de cette déconstruction patiente de la civilisation judéo-chrétienne bimillénaire nul chez les aboyeurs du macronisme ne s’en fera jamais
l’écho. On préfère promouvoir Pap Ndiaye !
Madame Braun Pivet peut porter des convictions proches du mélenchonisme, elle doit alors les afficher sur ses tracts, faire campagne pour la défense du multi culturalisme et revendiquer son credo sociétal boboïsant.
Que pense-t-elle de la GPA, du port du voile dans l’espace publique, des statistiques ethniques, et comment réagit-elle face aux sujets entrain de fracturer la société traditionnelle, société à la quelle elle a donné l’illusion d’appartenir pour se faire élire en 2017.
Rompant avec le consensus sociétal en vigueur dans sa circonscription et plus particulièrement au Vésinet, Braun Pivet a foncé tête baissée dans le processus de liquidation du vivre-ensemble centenaire. Ouverture des portes de prison, immunité aux casseurs de la CGT, transfert accéléré des populations immigrées au cœur de la ville, refus d’agir pour l’obtention d’un statut spécifique en matière d’urbanisme ….
Tous ces fait avérés sont occultés - provisoirement - par les prosélytes de la sortante.
C’est l’honneur du Huron de faire ce devoir de mémoire le jour où l’Outre mère abuse de son statut éphémère pour claironner sa politique communautariste à rebours de l’opinion d’une majorité de citoyens de la cinquième circonscription.
Le Huron
Au fait, notre ministre a-t-elle une position sur le Bourkunu ?
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