Mélenchon : Quand la faim justifie les moyens
Sauf tsunami électoral tout aussi improbable que peu souhaitable chacun des Artaban enrôlé derrière l’oriflamme du fier Mélenchon, auto proclamé premier ministrable, franchira le seuil fatidique des 5% et s’épargnera l’humiliation du machin-thon à la façon Sarko ou Pécresse.
Se présenter sans courir le risque de faire la quête ou de mettre en vente son 2 pièces cuisine pour rembourser ses frais de campagne devrait libérer les ardeurs conquérantes de nombreux bobo, verts, écolos ou cocos qui vont désormais batailler pour être désigné l’un des 570 candidats députés de la mélenchonie.
L’exploit – ne lésinons pas sur le qualificatif – de réunir tous ces professionnels de l’anathème, d’anti-fa, de lanceurs de fatwa et accessoirement de pavés autour de monsieur « la République c’est moi » relève plus que d’un calcul politique, d’un réflexe animal connu depuis la nuit des temps : la survie !
Le « struggle for life » aura sauvé l’espace d’un printemps la cohorte des apparatchiks, des besogneux, des sans grade et autres colleurs d’affiche que la disparition de leur totem : la gauche éternelle, aurait inéluctablement conduit à la diète et au chomdu !
Une action genre « secours catholique » brillamment conduite par JL Mélenchon assure le vivre et le couvert de tout un petit peuple de nostalgiques des années fastes quand des dizaines de milliers d’emplois se distribuaient avec la manne électorale et la redistribution procurée par le système aux officines des gagnants.
Ayant perçu la violence du vent du boulet qui a frappé Pécresse avec ses 4,5% tous ses imitateurs ayant récolté moins de 5 points ont conclu qu’aller à Canossa était préférable à grignoter pendant 5 ans un casse dalle à la soupe populaire. Pas difficile au vu de cette équation de mettre de l’eau dans son vin, de faire ami-ami avec l’ennemi irréconciliable d’hier.
Alors plus ou moins de nucléaire, Plus ou moins de frontières, plus ou moins d’Europe, plus tôt ou plus tard le départ à la retraite ?
Ce ne sont plus des sujets. Cette litanie de questions triviales doit être remisée pour laisser le seul vrai choix : aller à la soupe ou pas ?
Cette épisode mélenchonnesque aura montré qu’à gauche les convictions cessent quand commencent les affres de la faim … en sera-t-il différemment à droite ?
Le Huron
Et notre ex Présidente de la Commission des Lois, vraie gauchiste, mais camouflée LREM, qui a réussi l'exploit de se faire élire dans une ville qui , depuis la nuit des temps, vote à 80 % à droite, va-t-elle enfin baisser le masque et arrêter de mentir sur sa réelle couleur politique?
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