Braun-Pivet : une caractérielle au perchoir ?
Méchamment recadrée par Jupiter en 2019 pour sa tentative avortée de prendre la place du président de l’assemblée, verra-t-elle en la chute de Ferrand le coup de pouce du destin qui lui glisse l’escabeau sous le pied ?
Faire l’ara, cancaner, le psittacidé Vésigondin en rêve sans se raser chaque matin. Réélue sans avoir fait campagne dans un territoire abandonné par la droite versaillaise, les légitimistes de tous poils lui ayant offert un score de « maréchal ».
Lui connait-on une conviction, a-t-on jamais entendu de sa bouche autre chose qu’un re-phrasé de la doxa, du gloubi-boulga à la sauce tartuffe ?
Sait-elle étayer une argumentation, confronter des idées, dialoguer autrement qu’en assénant des aphorismes éculés – « il nous faut plus écouter les gens » d’une platitude à faire passer madame Michu pour une intellectuelle. Sa dernière prestation sur BFM le soir du deuxième tour répond à toutes ces questions !
Elle ne supporte rien, et surtout pas la contradiction. Le visage creusé, le regard mitraillant, la haine suintant l’outre mère agonise ses adversaires, vomit son fiel et se livre au naturel. Qui voudrait, même au cœur de l’establishment, d’une caractérielle pour cracher l’anathème sur une majorité d’infidèles ?
Percluse de certitudes, inapte à la bonhomie comme à la bienveillance, éduquée à la menterie comme à la duplicité la caractérielle est capable d’incendier le palais Bourbon, comme elle vitrifie ses adversaires d’un soir sur un plateau télé.
Allez monsieur le président- sauf à être va-t-en guerre - difficile de trouver un candidat plus consensuel ... !
Le Huron
Je me myard d'une telle hypothèse! Madame "La Démocratie", qu'elle nous assène à tout bout de champ dès qu'on lui fait part d'un désaccord, mettrait l'hémicycle à feu et à sang plus vite qu'on ne le croit.
RépondreSupprimerLa bouche tordue de fiel et le regard cinglant de haine étaient la marque de fabrique du Macronisme ce dimanche soir. Même pas une once d'humour pour aborder avec plus de sérénité les semaines noires qu'elle va devoir affronter.
Ah! Non. Pas Judas à sa place!!! Voilà que le dernier recrutement de "tous pour un", un certain Président de la Com des Finances, prétend au grand fauteuil du perchoir. Décidément, les sarkosistes imitent leur ancien mentor : sans foi ni loi!
RépondreSupprimer