Fermer la "ferme"
Le sujet n’est plus « la ferme enterrée » mais d’enterrer la ferme !
L’exploit associatif de fédérer les ennemis
d’hier a signé la mort politique d’une utopie.
Dans sa tardive sagesse le maire qui joue sa réélection cherche à sortir de la nasse. Issue d’une vision hallucinée de la ruralité l’idée de ferme enterrée a vécu. Plus personne n’imagine qu’un jour des céleris raves, des cocos ou des rutabagas s’épanouiront sous les lumières artificielles d’un sarcophage.
Seul un quarteron d’excités cherche encore à créer les conditions d’une guerre larvée comme le Vésinet en connait depuis feu le projet de patinoire doublement enterré. Le maire les connait. Ces acéphales sont capables d’invectiver, d’incendier, de conspuer tous ceux qui rationnellement démontrent l’absurdité d’un projet insensé, mais il lui doit sa majorité.
Va-t-il les calmer après les avoir galvanisés ? Va-t-il les faire déchanter après en avoir été le chantre ?
Rien n’est moins sûr. S’il cherche pour de vrai une porte de sortie, le maire n’a personne à qui faire porter le bonnet. Entouré d’incompétents notoires il tâtonne mais ne sait à quel saint se vouer. A promouvoir des courtisans, des idolâtres – ce dont il est pleinement conscient – le maire s’est interdit de trancher pour l’intérêt général.
Tout ce petit monde grenouille en vénérant le dieu sans lequel il végéterait dans leur état de retraités, d’intermittents, et le coupe de la réalité.
L’élu, s’il ne veut battre en retraite dos au mur, devra trancher ce nœud gordien, et vite. La roue tourne et la baraka dont ont longtemps bénéficié les marcheurs-amateurs n’est plus qu’un lointain souvenir.
Fermer la ferme : la voie est étroite pour survivre.
Le Huron
https://drive.google.com/file/d/1odubB0V8YBQsE0keH09hxWkpRkC-c7Y5/view
Pas besoin d'une ferme puisque les Navets et les Courges poussent tout seuls au Château du Bd Carnot !
RépondreSupprimerIl est ferme le Bonnet. Il a dit "la ferme" aux critiques ! Gluck a fait Gloups !
RépondreSupprimer