Le sabordeur
Un gros tiers des électeurs qui penchent à gauche communient autour d’idées propices à l’islamo gauchisme, au communautarisme, au wokisme et autres dérives anti démocratiques.
Le résiduel – un quart - se satisfait d’un petit machiavel aux idées aussi courtes que volatiles.
Son seul credo : « j’y suis, j’y reste »
C’est dans ce contexte qu’au Vésinet, terre de droite s’il en est, une oie blanche s’est laissé plumer dès le premier tour. Succédant dans la déroute à une versaillaise tout aussi incolore et inapte au combat de coqs.
Bien imprudent qui voudrait contester ce bilan de l’après Sarkozy et sa responsabilité première dans le sabordage.
Bien sombre les lendemains de défaites qui s’enchaînent tant le mal est ancré profond chez les caciques d’un parti moribond.
Rien moins que d’avoir transformé des pudeurs de pucelle – s’afficher avec madame le Pen, en péché mortel. S’il y eut péril à s’acoquiner avec le Jean-Marie, l’excommunication étendue à la fille a été massivement rejetée par l’électorat – en témoigne deux scores de second tour.
Quand le PS survit en s’abritant tactiquement sous l’aile d’un extrémiste, ex trotskyste, quand les écolos lui emboitent le pas les électeurs, même contrariés, ne s’indignent pas et votent pour faire écran au Méphisto élyséen.
Et LR poursuit son ostracisme, quand le ventre mou des marcheurs appelle à voter Mélenchon en cas duel avec le Pen ! Laissons-les se tirer une balle dans le pied droit.
Sarkozy aura bien mérité la mansuétude des juges qui, nommés par rafales pour complaire au prince, après avoir épargné le maréchal, éloigneront le spectre du déshonneur de la tête du « sabordeur ».
Le Huron
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