Le syndrome du bon samaritain

On connaissait celui de Stockholm heureusement peu fréquent ; un autre plus visible, voire malodorant celui de Diogène. Le Vésinet depuis l’élection de mai 2020 est confronté aux effets du syndrome du bon samaritain.

A priori rien ne destinait un brillant manager de multinationales, grassement rétribué pour ses performances (à l’entendre), à occuper le fauteuil d’Alain Jonemann, après s’être autant intéressé à la vie municipale qu’à sa première liquette.

Avec l’oisiveté d’une retraite dorée une vocation serait donc née! Dont acte. Des proches plus féroces évoquent un besoin de prouver qu’on n’est (nait) pas condamné à échouer. Combien d’autres ont-ils usurpé ce fauteuil pour tenter une résurrection ?

Amateur inexpérimenté il accumule les échecs qu’un opportun concours de funestes circonstances cachera longtemps à la population. Le masque enfin tombé, le voile se déchire sur une étonnante collection de fiascos et de déni affiché de réalité.

Comment expliquer cette avalanche de revers et de déboires sans passer pour un nul ?

Alors on se camoufle en « bon samaritain ». On dégouline de prétendue bonne volonté pour faire excuser des couacs en série. On remercie, on exécute et on se révèle incapable de recruter.

Faute d’aigles on s’entoure de buses. On en fait même la promotion quand on ne va rechercher celle qui s’était retirée. Qui reprochera au bon samaritain de régler des cas sociaux ?  Même si cela se fait au détriment de l’efficacité de la machine municipale, gelée par une avalanche d’absences pour motifs variés.

On légifère sans connaître le b a ba des réglementations et on s’oblige à retirer un arrêté de démolition la veille du jour d’une humiliation par le TA. La main sur le cœur on abandonne ses prérogatives en matière de logements sociaux pour inviter le ban et l’arrière ban de la racaille à venir crécher au Vésinet dans des immeubles hideux (voir tract). Puis acculé on jure ses grands dieux qu’on veut en sauvegarder l’exception.

On promeut un projet loufoque de ferme enterrée qu’on critique en privé, mais prisonnier de ses accointances on laisse l’incendie sciemment allumé se propager.

Le double langage du bon samaritain a fait long feu. Nul n’est plus dupe.

Le Vésinet, ses associations, sa souche se réveillent, n’ayant plus aucune foi dans les propos vaseux d’un bon samaritain plus pharisien que jamais.  

« Mettre la ville à feu et à sang »  Un autre fada l’a déjà fait, 10 ans plus tard on en paie toujours les intérêts.

 

Le Huron 

 

 

Commentaires

  1. J'ai découvert qu'il existait un autre syndrome : celui du Chef Dort Chestre !
    Dormir ou rêvasser pendant le Conseil Municipal au point de ne pas se rendre compte qu'une délibération a été votée a même soutiré des remarques acerbes du Premier Magistrat.
    Tout ceci après de nombreux Couacs les semaines ou mois précédents sur des sujets importants soumis au Conseil ou relatifs au fonctionnement du Château Carnot.
    Est-ce la chaîne complète de commandement qui se trouve défaillante? ... c'est bien possible!
    Mais, tous n'ont qu'un seul discours face à tout cela : la ferme!

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