La pétaudière
La décision de madame Nanoux est murie. Selon les décomptes officieux elle aurait annoncé son départ par deux fois depuis sa nomination avant de décider hier que la coupe étant pleine la troisième était la bonne.
L’état major municipal est décapité deux ans après son installation aux manettes. Ce qui n’est pas une surprise pour les lecteurs du Huron.
Cette association de mal – faisant, concoctée à la va-vite par un novice pour profiter de l’aspirateur Macron, reposait sur deux piliers : amateurisme et incompétence, même la bonne volonté fit défaut quand ils ont réalisé qu’on devait travailler. Alors l’adjointe au scolaire a tiré sa révérence.
La pétaudière s’est substituée à l’organisation dont avait hérité M. Coradetti. Elle produit ses effets délétères d’abord sur le personnel. Les cautères – pompeusement appelés audit du personnel – sont inutiles et couteux puisque la frustration immense des agents est dû au mépris dans lequel les élus les tiennent et aux bisbilles internes. Avoir consommé en moins d’un an le DGS qu’il avait recruté confirme les talents de meneur d’hommes de l’ex membre du Comex de l'appendice franchouillard de Big Blue.
Puis des nominations risibles si elles n’étaient ridicules et nuisibles ont fait exploser le couvercle de la marmite. Tellement l’affaire est hénaurme, le Huron s’en est ouvert directement à monsieur le maire !
La pétaudière est une forme éprouvée de désorganisation où règnent confusion et anarchie. Aucun projet, aucune mission, aucun résultat au service de l’intérêt général ne peut sortir de la chienlit que monsieur Coradetti a laissé s’installer boulevard Carnot. Seul deus ex machina de l’opération de désintégration de l’institution le maire doit rendre des comptes.
D’abord au préfet, garant de la pérennité du fonctionnement de la mairie du Vésinet, au conseil municipal partiellement décimé, aux administrés devant lesquels il doit justifier de la faillite de la première partie de son mandat, et cerise sur le gâteau à l’avocate pénaliste que se disputaient loubards et kaïra du 9-3 pour s’épargner le zonzon, récemment juchée sur un perchoir !
A décharge de ce monsieur Coradetti, quelqu’un lui reconnait-il une aptitude, hormis celle d’enfumer ?
Le Huron
La Pétaudière est bien l'image de marque du Macronisme.
RépondreSupprimerAu Vésinet, après avoir désintégré l'harmonie municipale (pas les musiciens) mais les employés qui, guidés par un certain idéalisme, oeuvraient avec enthousiasme et dévouement au service des habitants (que de démissions, que d'arrêts maladie, et quelle incapacité des élus en place à pourvoir les postes vacants puisque plus personne ne veut venir travailler au Vésinet pour une équipe de "bras cassés"), voilà que c'est l'équipe municipale qui implose.
Au Parlement, où à force de ne plus avoir d'identité, de valeur et de projet cohérent, on voit les Macronistes élire des RN, puis des LR voter pour des LFI ... On ne sait plus qui est de droite ou de gauche et les extrêmes, de droite ou de gauche sont un jour haïssables et le lendemain respectables!
Enfin au Gouvernement où, à force de débaucher tout azimut des avares de pouvoir, on se retrouve avec moulte ministres mis en examen, moulte ministres démis de fonction, moulte ministres rejeté par les électeurs.
La pétaudière devient réellement un blason de la Macronie!
Et enfin, pour couronner le tout, Le Vésinet, avec la démission des 1er et 2ème adjoints (en attendant les suivants), repart dans une pétaudière qui est vraiment son image de marque depuis 15 ans.
Une belle démonstration des vraies valeurs de nos hommes politiques qu'ils soient de droite, de gauche ou du centre.
RépondreSupprimerTout dans le paraître et la chasse aux honneurs, rien dans les convictions.