Le naufrage

 

Les facéties d’un petit chef et les pleutreries du maire vont-elles précipiter le naufrage d’une mandature placée sous le double signe de l’incompétence et du mépris ?

 

Incompétence crasse à tous niveaux, depuis le conseiller de base enrôlé pour sa seule docilité jusqu’à l’adjoint aux travaux incapable de coordonner les rares chantiers que la ville a encore ouverts. Matalou, comme le padel des Merlettes en ont fait les frais.

Incompétence d’un duo sur lequel le maire devrait pouvoir s’appuyer, à l’est comme à l’ouest de son bureau, là où se traitent les dossiers sensibles de la ville dont ni l’un ni l’autre n’ont le début du commencement d’une expérience. Les ratés de procédures qui s’accumulent comme la prétention du maire d’acter en justice contre le rédacteur de ce blog en sont le pitoyable témoignage.

Le premier étage devenu cour des miracles, seul le goupillon s’en réjouira !

 

Mépris à tous les étages. D’abord vis-à-vis des administrés que l’on traite avec le plus profond dédain, dont le maire se vante de ne pas répondre à leurs doléances. Mépris repris par des adjoints qui manient l’invective publique avec la bénédiction du maire et violent allégrement les dispositions du code électoral. Une promotion vient couronner cette incroyable forfaiture. Une honte pour la ville …  et un gag chez nos voisins !

Mépris décuplé pour la piétaille, corvéable sous le régime quasi féodal imposé au personnel municipal. Non, les audits réalisés à grands frais ne masqueront la cause première des démissions en cascade : l’incompétence des donneurs d’ordre couplée à leur suffisance.

 

Ces constats maintes fois repris sur ce blog sont validés et surtout alourdis par des exemples sidérants de mauvaise gestion donnés lors de la lecture, en C M, de la lettre d’une adjointe démissionnaire, scandalisée par le comportement du groupe majoritaire, maire en tête.

B. Coradetti, mis en cause, a-t-il répondu, battu en brèche les attendus de ce réquisitoire ?

Pleutre, il n’a dit mot, consentant par son silence aux propos de sa procureure.

Va-t-il tirer sa révérence ? Admettre sa faillite autant morale que factuelle. Roi du boniment et menteur de surcroit, maire le plus mal élu de mémoire vésigondine, incapable d’afficher le moindre bilan, capitaine d’un rafiot qui prend l’eau de toutes parts, il s’accroche au bastingage alors que la mutinerie décime son équipage.

Sait-il qu’il est déjà naufragé,  Qu’avec 11 démissions d’élus – sans compter celle à venir - le préfet lui ferait signifier sa mise en cale ?

Pauvres Vésigondins qui n'en finissent plus d'assister aux naufrages de leurs élus. Seule certitude, oh combien rassurante, jamais ils ne pourront être logés à pire enseigne.

 

Le Huron

 

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