"Je-ne-sais-pas-quoi"
Ce court extrait de propos prononcés sur des antennes nationales clôture une interview programmée lors de la matinale de lundi. Il ne s’agit pas d’un micro-trottoir où un journaliste tente au débotté d’obtenir un scoop d’une personnalité.
Non, cet extrait est la conclusion d’une phrase tout aussi sibylline, entendue sur France Inter: « je pense qu’il faut qu’on trouve un dispositif, une contribution exceptionnelle, l’alimentation d’un fonds, je ne sais pas quoi ! »
On admire la puissance de ses ruminations et la vulgarité dans l’expression.
Ce ne sera pas un impôt, ni une taxe avait tenu à préciser cette « lumière » de la macronie interrogée à sa demande sur les conséquences de la crise énergétique et donc sur les profits exceptionnels dégagés par certaines firmes, mais … « un dispositif … un je ne sais pas quoi ! »
On se prend à se pincer. Ai-je bien entendu ? Même qu’on se plait à invoquer la grand-mère à la Martine, rendue célèbre par son « quand c’est flou c’est qu’il y a un loup » ! Une figure de proue de la macronie s’invite sur les plateaux pour distiller la doxa et voila ce qu’on entend : « je ne sais pas quoi »
Pantois on cherche ... reconnait-on
la voix, a-t-on déjà entendu de telles insipidités dans la bouche d’une
sommité, d’une éminence ? La macronie est riche de talents insoupçonnés
que leur appétence pour les micros a révélé. La liste est longue des
seconds couteaux, des Griveaux, des Buzin deux et trois, des Montchalin, et autres (L)oiseaux de sinistre
mémoire qui ont alimenté ad nauseam les noix d’honneur du « Canard » ou sa rubrique porno.
Mais là, au cœur de la crise énergétique, quand les uns évoquent le rationnement et d’autres de franches coupures l’invité des plateaux parlant au nom de l’État propose : un je ne sais pas quoi !
Là où les bras sont tombés c’est en découvrant que cette voix fluette, ce ton docte et moralisateur n’étaient pas inconnus des Vésigondins. Ils émanent d’une conseillère municipale qui a fait un petit bout de chemin.
L’amère Braun-Pivet, devenue quatrième personnage de l’État s’arroge la parole sur des sujets d’importance sans avoir le commencement du début d’une idée !
L’individu Braun-Pivet nous indiffère, mais quand sa personne sollicite l’une des plus hautes fonctions régalienne, serait-ce pour nous infliger l’indigence de ses réflexions ?
Le meilleur reste à venir. Selon Gala et autres gazettes pour QI en berne la donzelle a bien d’autres ambitions. Le perchoir n’est qu’une étape sur un parcours dont le but avoué se situerait à l’Élysée !
Y recruterait-on des femmes de chambre … des députés ?
Le Huron
Elle ne cherche par ses propos qu'à projeter une image lisse et consensuelle et bienveillante de parlementaire à l'écoute .; Nul besoin d'avoir des idées en Macronie . Le chef est là pour ;Même s'il fait semblant de s'interesser aux idées des autres en creant par exemple le conseil national de la refondation.
RépondreSupprimerCe même pour l'euthanasie ,en fin de vie , il a déjà la mouture de sa loi à venir