La malédiction du château Carnot
Pèle mêle, un chef de bureau aspirant à la reconnaissance, un personnage falot en quête d’une seconde chance, un manager déchu croupissant dans une soupente … En quête de renaissance ils ont pitoyablement échoué ! Comme si leurs échecs préalables les qualifiaient pour de hautes responsabilités municipales. Pour deux élus à la hauteur de la fonction, depuis la chute sans gloire du patriarche A. Jonemann, que de petites pointures, de velléitaires et de mégalos !
Messieurs bien mis, aux
apparences lisses de grands pères sans histoire … jusqu’au jour où mal élus - aucun n'a égalé le médiocre score de 3003 voix
dont se gaussait Phénix, pas même 15% des électeurs pour le fat
d'aise - ils prétendent du premier étage imposer leurs lubies et régenter la ville.
Sauf deux exceptions notables, en quelques mois ils muent, mutent, passent, et trépassent, comme frappés d’une même malédiction, ou atteints par un virus qui détruit le sens commun.
Alors ils plastronnent, paônnent et font la roue devant le parterre de leurs dévotes et bigots, offrant aux électeurs sidérés un spectacle d’une confondante indignité. Qui n'a pas vu ébahi un petit marquis déambulant en denim délavé, Kway étriqué pour racoler le chaland sur les marchés. Manquaient plus que les Ray ban et le pétard pour faire le bobo minet. On est encore au Vésinet, monsieur le piémontais !
Ne voit-on pas une conseillère municipale, ici en photo, pousser la bouffonnerie jusqu’à se laisser couronner ?
Cet irrespect pour la fonction ruisselle sur le premier cercle. Telle psychopathe invective des électeurs avec la bénédiction du sachem : elle est promue ! Un homme de paille hennit ou ricane, c’est au choix, à longueur de conseils municipaux. Rappelant un autre psychopathe, de triste mémoire, qui lapait son bol de soupe pendant que son maire et maître pérorait sur l’avenir de l’humanité … ! Ils durent se démettre sur injonction du préfet !
Autocrate, présomptueux et poltron, madame Nanoux a esquissé l’impitoyable portrait du petit dernier. Pastiche qui dépeint tout autant ses prédécesseurs. Leur fatuité n’a eu d’égale que leur incapacité à se hisser à la hauteur du job : administrer une ville d'exception.
Même grandiloquence, même démesure et désintérêt pour la population, même mépris du personnel, ils ont pris le melon, selon l’expression consacrée. En pire, dans le cas du bonimenteur qui nous occupe, car l’amateurisme est revendiqué ! L’incompétence et un simulacre de bonne volonté pour tout viatique : le Vésinet n’a jamais vécu un tel déclassement. Un passage fortuit à l’accueil de la mairie et c’est le spectacle d’administrés outrés venus fustiger l’incurie de Coradetti et cie. Partie audible de l'iceberg de la détestation de cette mandature!
La sortie par une porte dérobée, à l’image de R Varèse ex-filtré du conseil municipal sous protection policière, c’est ce qui guette son successeur. Mais ne serait-ce pas aller de mal en pis, un clone affamé pourrait sauter sur l’opportunité ?
Qui sait : un porteur de serviettes, un expert en retournement de vestes, un « fonctionnaire subalterne » dixit un perfide éphé-maire : autant garder une marionnette à l’incapacité d'agir avéré. Elle nous épargnera l’irréparable !
Quand J-F Bel, J-R Davin, A. de Bourrousse, P Fond et tant d’édiles voisins tiennent leur rang, administrent leur ville pendant plusieurs mandats à la satisfaction des habitants il est des leçons à tirer de leur fréquentation.
Tous, aussi dignes qu'ils sont, savent faire rimer humour avec auto dérision ! D'abord élus puisqu'ils n’avaient rien de rien à prouver. Ils ne sont devenus ni les rois de la gonflette ni des pros de l’enflure …
Un bon test pour la prochaine mandature !
Le Huron
On pourrait ajouter le Maire du Pecq, aimé et qui a bien administré sa ville jusqu'à passer le flambeau à une Maire ayant des qualités similaires et qui raille régulièrement la pétaudière vésigondine.
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