L’opposition ou la servitude volontaire

Le maire n’est plus qu’un sursitaire, son mandat lui a été virtuellement retiré par la capacité d’une opposition coalisée à faire dissoudre le conseil municipal. Le cas n’est pas d’école, il est la réplication d’une opération de destitution d’un personnage tout aussi inapte à la conduite des affaires municipales que ne l’est l’actuel titulaire.

Pourtant aucun point commun entre ces deux calamités.

Philippe Bastard suivait une brillante carrière, s’était entouré d’adjoints aussi respectés que compétents, connaissait le Vésinet où sa famille avait fait souche. Aussi autiste que rétif à l’empathie M Bastard coalisa les mécontents sans même s’en rendre compte. Résultat : exit M . Bastard.

Si Bruno Coradetti est inapte au management -  ses ex-collègues sont intarissables … -  par contre quel tchatche, c’est un causeur, un hâbleur, un bonimenteur hors pair qui ferait passer JP Raffarin pour un complexé. Creux, incohérent, mais jamais à court d’un retournement de veste comme si son auditoire n’était composé que de buses.

Ce sont les fausses buses qui ne supportent plus l’indigence de ses propos, à commencer par celles qu’il a recrutées à grand renfort de promesses lunaires. Même résultat qu’avec l’autiste, la coupe est pleine et l’inaptitude à honorer sa fonction est révélée au grand jour.

Il y a dix ans une « Opposition » digne ce nom avait usé de ses prérogatives pour infliger une défaite sans appel au sortant. Exit M. Bastard …

Aujourd’hui les opposants baignent dans la servitude volontaire. Oxymore inouï, emprunté à la Boétie ci-dessus, pour fustiger la carence des trois têtes de liste qui se laissent manipuler sans même intervenir.

L’éternel porteur de serviettes, l’anti-Danton se fait aussi transparent qu’il peut passer entre le mur et son affiche sans la décoller.

Le brillant produit de notre méritocratie sait que trop bien qu’elle est interdite de putsch, quant à l’ex monsieur le maire, il a décidé de ne pas décider s’il voulait se représenter.

Autant dire que l’ineffable petit marquis peut continuer à blablater, à tout dire et son contraire … et vice versa, à se draper dans sa dignité offensée il est assuré de ne pas être renversé par ceux qui se complaisent dans leur assujettissement.

 

Le Huron

 

Commentaires

  1. Un porteur de serviette (depuis qu'il a lâché le biberon) qui ne sait que se renier (bientôt une troisième fois ... même s'il ne se prénomme pas Pierre) ou encore copier des discours pompeux bâtis par d'autres.
    Un ex-Maire qui n'a rien fait pendant 6 ans si ce n'est coaliser ses maires-adjoints contre lui ou acheter fort cher une gare qui s'est effondrée 15 jours après l'acquisition.
    Un troisième groupe d'opposition dont les leaders ont décampé dès que leur défaite a été connue (encore des courageux ayant une vraie vision pour Le Vésinet).
    Où sont les leaders de demain pour Le Vésinet ... je n'en vois aucun.
    Foutriquet et sa dame du perchoir "pseudo démocratie" ont de beaux jours devant eux à ce rythme.

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  2. Le Vésinet, Terre de Démocratie

    Qui a oublié les invectives d’une désormais perchée sur les bienfaits de la démocratie sur les décisions du Maire au Vésinet.

    Oui, la démocratie règne, sauf pour le Maire du Vésinet !

    Un matin, en se rasant, ce dernier a décidé d’imprimer sa petite marque bureautique sur l’empire administré.

    Comme d’habitude, force budget fut alloué à des communicants et graphistes pour concocter une marque indélébile du sieur Foutriquet aux manettes de la Commune. La grandeur est un atout manquant dans l’attirail du quidam.

    Moultes propositions sortirent des cartons pour satisfaire l’égo de l’élu.

    Pour faire bonne figure, il fut annoncé qu’un bataillon de quelques 500 affidés avaient plébiscité la proposition du Maire et de son nouveau logo.

    Il est certain qu’au perchoir on se délecte d’un tel succès de la démocratie participative : 500 vésigondins sur 17000, voilà la nouvelle règle démocratique que les groupies de Jupiter veulent nous imposer.

    Mais, au fait, Monsieur le Maire, où en est-on de votre projet révolutionnaire et d’envergure ?

    Aucune information sur les coûts d’un tel projet, aucune information au Conseil Municipal sur votre lubie printanière, aucun planning de mise en œuvre, aucune indication sur le changement de toutes les plaques signalétiques du Vésinet.

    Assisterait-on à un Pschitt démocratique ?

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