Vladimir merci !

Pas que le Huron soit devenu poutinophie, il laisse le job à Ségolène Royal. Aucun doute que Vladimir eut été plus redoutable que l’amère Braun-Pivet et son avatar municipal pour lui clouer le bec.

Vladimir a réussi ce qu’aucun politicien français n’a eu le courage de faire : ridiculiser le gloubi-boulga du lobby anti nucléaire et ramener les tartuffes de droite qui ont avalisé la déliquescence de cet héritage gaullien à leur couardise et leur pusillanimité. Chirac d’abord, puis Sarkozy, et leurs thuriféraires ont laissé démanteler ce qui assurait l’indépendance de notre pays.

Hollande rampant devant Duflot, Macron, l’incompétent notoire, bradant Alstom et fermant Fessenheim alors qu’il connaissait déjà le fiasco des EPR …

Le mirage des emplois verts, de l’électricité voltaïque ou des éoliennes condamnés au chômage technique, la première dès le soir venu, l’autre dès les premiers frima se sont dissipés plus vite que la neige ne fond au soleil par la magie de l’intervention musclée de Vladimir.

Comment produire si l’on ne peut pas faire tourner les usines ?

Exit les Duflot, les Rousseau et leur potes bobos tétanisés à la perspective d’enfiler des mitaines et se doucher à l’eau fraiche. Au prix hallucinant de la mort de milliers de mâles blancs, des caucasiens innocents, mille fois plus de victimes que le total des décès imputables au nucléaire civil - l’androcène a payé son tribut : les féministes doivent pavoiser - le consensus mou sur l’abandon de l’un de nos fleurons industriels et stratégiquement capital s’est déchiré et ce sabordage va peut être cesser.

L’eurocratie, une ploutocratie de têtes d’œuf irresponsables et déconnectées, apparait, merci Vladimir, pour ce qu’elle est : une machine à fabriquer de l’absurdité. En maintenant la fixation du prix de l’électricité sur la base du coût marginal alors que la ressource est rationnée. Avec les inconséquences que les politiques s’évertuent à minimiser puisqu’ils en sont les géniteurs, en se prenant les pieds dans leur tissus de contre vérités. Madame Borne se vantait hier d’avoir eu le « courage » (sic) de fermer Fessenheim … ! Dieu se rit des femmes qui déplorent les effets dont elles chérissent les causes.

Très intelligemment EDF a mis en berne ses centrales et face à leur incohérence les politiques, Le Maire, Borne et autres gribouilles. Le timing est parfait. Ce Monsieur Lévy vient de se révéler un as du dynamitage politique. Pas grave sa retraite est assurée.

Déférer en Haute Cour les personnages précités au motif de la mise en danger de l’État nation serait une œuvre de salubrité publique si l’on veut s’interdire la reproduction d’autres entreprises de démolition massive de notre identité nationale.

Quant à Vladimir  … à quelque chose malheur est bon ! 

 

Le Huron

 

 

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