Une Robespierrette haut perchée
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Un cliché de Kamil ZIHNIOGLU pour le Monde |
Des sanctions sont tombées pour insultes imaginaires !
Un après midi dont la présidente – espérons-le - ne se remettra pas.
Loin d’une gouvernance apaisée, loin du paternalisme austère mais bienveillant de M. Ferrand, l’interventionnisme sectaire, l’autoritarisme primaire ont fini de convaincre les plus indulgents que la Robespierrette du perchoir n’y était pas à sa place.
La brutalité de ses interventions, l’incohérence de ses sanctions – qui pleuvent comme à Gravelotte – témoignent de son incapacité à maîtriser la complexité de la fonction.
Primaire, politiquement inculte et teigneuse : c’est ainsi qu’elle est perçue au Vésinet. L’avocate stagiaire s’est convertie en procureure prétentieuse et justicière outrancière contre les ennemis de la « cause ». Parce que le député marcheur qui exécute un salut nazi à la Chambre est exonéré de peine !
Pour avoir qualifié de « communautariste » un ministre anti républicain notoire un député s’est entendu sanctionner. Pour avoir vu de la lâcheté chez un autre ministre liquidateur de nos fleurons industriels un autre élu a été pourfendu avec inscription à son casier.
Robespierre – on l’ignorait - a une descendante lointaine. Si à ce jour elle ne dispose pas des mêmes armes de dissuasion qu’adviendrait-il de notre démocratie si Braun-Pivet parvenait à de plus hautes fonctions ?
Au pays de Voltaire des ayatollahs en herbe sabordent l’un des rares espaces où la liberté de s’exprimer était jusqu’alors sanctuarisée.
Pour le Huron, le goudron et les plumes ?
la presse en parle cf l'édito de Atlantico
RépondreSupprimerRAPPEL À L'ORDRE
Cette étrange allergie de la présidente de l’Assemblée nationale à la liberté d’expression