L’illusion perdue qui perdure by R. Bus

Il était une fois un Maire qui voulait tout révolutionner pour faire croire que lui seul savait comment redynamiser la ville du Vésinet et mettre un terme aux errances passées.

Moult courbettes, promesses et discours furent dispensés par celui qui fut élu grâce à la cuisse de Jupiter.

Voici que depuis quelques mois, le constat d’échec est cuisant et longue la liste des déconvenues.

Imitant en premier lieu ses prédécesseurs, dont il ne voulait répéter les erreurs fatales, le premier du Château a très vite dégouté sa garde la plus proche puisque déjà 3 maires adjoint ont claqué la porte en clamant haut et fort l’incompétence du premier magistrat.

Que doit-on penser du projet phare de la mandature qui après plus de deux années n’a connu aucun début de mise en œuvre et qui aujourd’hui se trouve définitivement enterré dans le trou de la place du marché en lieu et place des chicons et autres plantes maraîchères.

Doit-on se réjouir du Vésinet défiguré, perdant son blason historique par décision d’égo d’un premier magistrat qui n’a trouvé que 3 % de la population pour soutenir sa lubie. Dépenses inutiles et gestion anachronique du changement sont la marque de l’élu. Il suffit de mettre les pieds dans la Mairie du boulevard Carnot pour se rendre compte que M. Coradetti ne cesse de se prendre les pieds dans le tapis puisque l’on est accueilli par le vrai logo du Vésinet (photo ci-dessus).

On ne peut oublier le mini bus électrique qui circule depuis un mois en ne convoyant que son chauffeur (si le principe peut être acceptable, être obligé de faire tout le tour du Vésinet quand on habite à 500 m du centre-ville n’est pas très cohérent).

On peut louer également les subventions du Département pour dynamiser le commerce en centre-ville. L’efficacité est telle que le Maire est obligé de lancer sur le site de la ville un appel à candidature pour le Marché de Noël, tant le nombre de commerçants souhaitant parader au Vésinet s'est réduit comme peau de chagrin.

Ne nous étendons pas sur la gestion de la ville et de son personnel : presque plus de chefs de service, plus personne ne veut venir travailler au Vésinet tant sont désormais connues l’incompétence de l’équipe en place et sa gestion désastreuse du personnel.

On pourrait demander à M. Coradetti de mettre en harmonie ses paroles et ses actes, et de céder la place à plus compétent ... mais c’est vraiment peine perdue.

 

R. Bus

Commentaires

  1. Concernant le minibus, on pourrait demander à M. JM Foy de faire une cassette audio vantant les lieux remarquables par lesquels passe le bus et qui serait diffusée en boucle. Cela attirera peut-être quelques amateurs de tour de manège.

    RépondreSupprimer
  2. En fait on pourrait se demander si l’objectif n’était pas de démontrer l’inutilité d’une navette …
    Tout le monde s’accorde à dire que DES navettes de parcours transverses à ceux des bus auraient une grande utilité … voire permettraient aux personnes qui ne peuvent utiliser des trottinettes ou des vélos, d’éviter d’utiliser leur propre véhicule pour se rendre en centre-ville…
    Encore eut-il fallu y réfléchir au préalable !
    Fatale erreur de décision et de communication préjudiciable au fameux « test & learn », marque de fabrique de notre édile et de son mentor !

    RépondreSupprimer
  3. Deux navettes en sens inverse et gratuites constitueraient une véritable incitation à réduire la circulation en centre-ville. Mais, comme toujours, des décisions irréfléchies sont prises et donc manquent leur objectif.

    RépondreSupprimer
  4. Le "Temps des cerises" : c'est de ce temps-là que nous garderons nos plus beaux souvenirs ! Pensées à notre Vésinet avant l'ère "Spaghetti sauce En Marche", pensées à certains anciens anatidés de la politique qui se prenaient le bec mais animaient le Conseil Municipal, nos discussions et aimaient leur ville, pensées à notre Phénix qui en a déplumé plus d'un. Le Vésinet s'est éteint, passez, il n'y a plus rien à voir... Vivement 2026 pour allumer la lumière !
    Signé : Riri, Fifi et Loulou

    RépondreSupprimer
  5. Un homme célèbre de notre ville, qui a même donné son nom à une bibliothèque bourlinguée entre des illuminés de la CASGBS et de notre Mairie, aurait eu plaisir à reprendre, à propos de Coradetti, sa phrase culte :
    "Si quelque chose ne peut plus empirer, ça empirera quand même!"

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Vifs incidents au Conseil municipal

La Police Municipale : c’est finie ?

Marguerite : la baguette sans le voile !