Le Maire, ou le courroux du jour !
Que ce soit Philippe l’ex Premier ministre, Darmanin, personnage à la Morale décoiffant, ou le Maire le financier aux poches trouées, ils auront porté au paroxysme les travers des politiciens à en devenir des pitres inaudibles tellement leurs discours éculés et galvaudés sont contredits par leurs politiques au jour le jour.
Hier le Huron écharpait Darmanin dont la politique « migratoire » vise à régulariser sous le motif « professionnel » un nombre croissant de gens de cet horizon. Il ne cherche plus à masquer cette vérité – d’ailleurs les chiffres sont formels – et s’associe à un ministre de gauche pour transformer des pans entiers du territoire en des lieux où aucun de mes lecteurs - à l’exception notable de la Haute Perchée que je sais fan du Huron- n’imaginerait laisser ses enfants trainer !
Mon courroux du jour a été déclenché par l’interview donné au JDD par l’homme aux poches percées. Le Maire abuse de son statut de ministre pour se passer la brosse à reluire et se décerner des brevets d’orthodoxie financière. Quel autre grand argentier aura acheté les électeurs avec la générosité feinte de celui qui pique dans la poche de ces mêmes ménages ?
Aucune réduction du train de vie de l’État, ni des ministres, ni des administrations … Les réductions d’impôts quand elles ont eu lieu ont été compensées par des taxes. Ainsi contrairement à la doxa la France n’a pas vu son taux stratosphérique de ponction de la richesse produite se contracter. Au contraire il culmine à plus de 47%, leadership incontesté !
On préférerait briller au classement PISA …
Des circonstances exceptionnelles sont prétextées pour expliquer ces embardées. Le maire oublie qu’il s’est fait le chantre de cette politique et n’a jamais entrepris de responsabiliser ceux qui bénéficiant des largesses des autres se sont cru autorisés à réclamer leur du, encore leur du et toujours leur du !
L’exemple de la gestion du cout de l’énergie que le gouvernement estompe par de nouveaux chèques est d’une absurdité qui mériterait le bannissement éternel de ses auteurs. Le ministre s’en félicite alors que le schéma imposé par des instances incontrôlées perdure contre toute raison, sauf renonciation de fait à notre indépendance politique. Des gugusses bruxellois, dont les commissaires français, ne veulent surtout pas se déjuger. Macron, Philippe, le Maire et la cohorte des « européistes » de tout crin font bloc. La stratégie du domino a été intellectualisée du temps de la guerre de Corée. La première brique tombe, et tout l’édifice bruxellois part en sucette …
La droite la plus bête du monde sévit au gouvernement ! Sans même la satisfaction de penser que celle qui est au portillon ne va pas s’engouffrer à la première occasion, comme l’affaire de la Retraite l’a déjà montré.
Marine le Pen n’a pas besoin de pousser ses pions, la droite vitrifiée dans des convictions d’un autre temps lui fait la courte échelle !
Le Huron
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