Autocrate et clone d'autocrate


L’article 2 retoqué, Macron perd ses nerfs, invective les oppositions qui « n'ont plus de boussole et sont totalement perdues » sic …

Vilipender ses opposants majoritaires au parlement en raison de leur vote et considérer ce vote comme nul et non avenu porte un nom : le déni de démocratie. Le rejet de l’article 2 n’est du ni à un couac électronique, ni à une ruse machiavélique : il exprime la volonté d’une majorité de députés représentant de ce fait une majorité de citoyens.

Mais «le gouvernement entend restaurer lors de l’examen du projet de réforme des retraites au Sénat l’index sur les seniors, a toutefois indiqué mercredi son porte-parole Olivier Véran, en qualifiant le vote de « politique » et « pas compréhensible ». » Quel vote du parlement ne serait pas « politique » ?

Dénier la logique majoritaire c’est mettre à bas le système démocratique. On peut contester que la moitié +1 ait le droit d’imposer sa loi, ce qui est l’essence de ce système, mais on doit se reconnaitre alors partisan du coup d’état permanent ou d’un régime autoritaire.

Fascisme ou dictature du prolétariat.

Macron l’autocrate n’étant pas du genre à frayer avec le populo, c’est une dérive fascisante qui se profile dans cette fulmination.

Rien d’étonnant pour ceux qui ont suivi l’évolution du président. Depuis l’affaire Benallah et l’embryon de garde prétorienne constitué à l’Elysée tous les signaux indiquent son abhorration du système démocratique.   

Ne serait-ce sa volonté de multiplier les comités Théodule (CNR) en substitut de l’Assemblée  et de transférer des pouvoirs régaliens à une structure « européenne » dominée par une commission d’affidés.


La tolérance au néo fascisme se décline aussi au Vésinet, où l’acculture politique de la pseudo-majorité accouche du grotesque (voir à droite Braun-Pivet). Médiocre 1er fait taire ses opposants, interdit la diffusion des conseils municipaux en vidéo,  refuse de répondre aux questions concernant le financement des activités du parti présidentiel par le contribuable Vésigondin.

Avec  1600 voix et ses 30% obtenus au second tour des élections, aucune légitimité majoritaire ne justifie qu’il impose ses caprices et diktats.

Avait-t-on jamais au Vésinet un Conseil municipal transformé en Douma par un clone d’autocrate ?

 

Le Huron 

contact :  lehuron@yahoo.com

Commentaires

  1. j'ai été sidéré quand il a fustigé ,en conseil des ministres, certains députés de changer d'avis: Lui le cameleon politique . Il est pas seulement girouette ; il est aussi doué d'un sacré culot. Comment faire confiance à ce joueur de bonneteau en particulier sur cette réforme des retraites

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  2. Il n'est plus possible de respecter un Président qui ne respecte même pas le droit fondamental, en Démocratie, pour un élu de voter selon sa conscience!
    Non, M. Macron vous n'êtes plus majoritaire à l'Assemblée et dans le pays.

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  3. Si ce type n'était pas fascisant il aurait lié son sort au résultat d'un referendum sur le projet "phare" de son mandat. Oui aux "Retraites" je reste, non, je me casse

    Quitte à disparaitre du paysage politique.

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  4. La pseudo ministre de la culture veut censurer CNews et C8 ce qui confirme les propos du Huron sur le fascisme à bas bruit que répand Macron et ses amis du Vésinet

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