Inflation piège à c... !

N’espérez pas que le Huron démêle le vrai du faux, tant les pétitions se contredisent. Seule certitude les français sont les dindons d’une farce dont les profiteurs sont aussi hypocrites que forts en gueule.

Total au premier rang des profiteurs d’un système absurde, en plus de bénéficier d’une rente de situation s’enrichit sur le dos d’EdF dont les pertes abyssales sont in fine à mettre au débit de la collectivité. Le poids de l’énergie dans le budget des ménages est trop variable pour que sa moyenne fasse sens. Seul peut être mesuré l’excédent de profit qui est une ponction directe dans la poche des ménages.

Ce n’est pas l’aumône de quelques centimes sur le plein qui modifiera quoique soit, sauf à prouver l’hypocrisie du géant.

Michel-Edouard L. sait que la distribution est automatiquement gagnante dans une situation inflationniste, et ses objurgations visant les industriels ne font que mettre l’accent sur l’enrichissement mécanique des grands distributeurs. Tout l’enfumage autour des promotions et du panier à prix réduit n’a d’autres fins que de faire écran au fait qu’il est d’abord un profiteur.  

L’industriel se fait tout petit, on n’entend ni Nestlé ni Unilever pas plus que Lesieur ou Bongrain. Pour vivre heureux vivons cachés … Quel intérêt auraient-ils à ramener leur fraise, autant se goinfrer en silence, d’autant qu’ils ont un puissant allié dans cette dérive : l’Etat !

Gagnant toutes opérations confondues, il engrange les rentrées fiscales. TVA, Impôts sur les sociétés, prélèvement sur le rendement des actions …  Le quel Etat n’a aucun intérêt à dire le vrai et chercher quels sont les exploiteurs qui abusent d’une crise Ukrainienne pour augmenter qui le prix du chocolat, l’autre du soda quand ce n’est pas le cout des pommes de terre.

Un gouvernement n’a rien d’une entité homogène. C’est une addition de joueurs qui espèrent tirer profit de leur passage aux affaires. Chaque ministre a son agenda, souvent contradictoire avec celui de son collègue. Voyez Le Maire et Darmanin. Le premier se vante de faire rentrer plus d’argent dans les caisses et se réjouit en loucedé de l’inflation, l’autre ne souhaite pas le retour des gilets jaunes. Les deux se neutralisent et le gouvernement reste inerte – sauf des grandes déclarations jamais suivies d’effet.

Mais qui a refusé une commission d’enquête parlementaire pour déterminer les responsabilités dans l’explosion des prix ?  Braun-Pivet !

On l’a connue plus diserte, mais elle se tait … faudrait pas que se tarisse la vache à lait !

 

Le Huron