Au Vésinet, Volapuk : le retour ?

 

La communication ce n’est pas de la compta ! Inutile de parler volapuk, tout ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément …  Pourtant le tocsin agité par les membres d'Agir résonne dans le vide. Dans un langage abscons le groupe d’opposition tire l’alarme mais le message fait pschitt ! (lire lettre ci dessous) Autofinancement net moyen : quésaco ; trésorerie nette : re-quésaco  … pourquoi parler Volapuk quand des mots simples peuvent exprimer l’impasse dans le quel Maetz a fourvoyé le Vésinet. Le Fouquet du Vésinet expert en trompe l’œil budgétaire masque par des artifices de vieux grigou le déficit réel des finances publiques. N’accusons pas le VRP qui, aux finances comme au reste, n’y comprend couic ! Le coupable de la situation calamiteuse transcrite en volapuk dans la lettre d’Agir est un pur produit des big Four, ces institutions passées expertes en manipulation des comptes. On applique aux finances de la ville des entourloupes comptables qui ont conduit tant d’entreprises à la faillite … On omet des dépenses  incontournables, soigneusement masquées par l’opacité et la feinte ignorance des réalités. En clair la Ville dépense inconsidérément plus qu’elle n’engrange depuis 3 ans et a bouffé tout le gras dont elle disposait. Sinon Le Foutriquet n'aurait ni explosé la dette ni augmenté les taux 2023 ...  Bis repetita ... Coradetti  ne pourra faire face aux OBLIGATIONS 2024 sans faire de nouveau exploser les impôts et la dette. … alors qu’attend Agir pour le dire clairement et AGIR pour virer ces pique-assiettes ?   Le Huron     UN BUDGET 2023 IRRÉALISTE, UN AVENIR SOMBRE

La description du budget 2023 par le maire, dans le dernier « Entre Nous », est l’illustration flagrante du déni total de la réalité, dans lequel il s’enferme. De 2017 à 2019, l’autofinancement net moyen (excédent cash du budget de fonctionnement après paiement de l’annuité de la dette) était de plus de 4,5 M€. En 2023, il sera de 1,9 M€ (dont près de 1 M€ du à l’augmentation du taux d’impôt foncier). La trésorerie est à 10 M€ à fin 2022, mais 11,5 M€ (dont 8,9 M€ en 2023) restent à la charge de la ville pour terminer les travaux ZAC Princesse. Même en intégrant 2,3 M€ de recettes d’investissement (dont 1,1 M€ provenant de cessions patrimoniales irréalisables en 2023) et l’autofinancement net, cela reste insuffisant pour financer les 18,4 M€ d’investissements de 2023, à moins de les retarder ou d’emprunter. L’équation 2024 est encore plus inquiétante : la trésorerie à 0 M€, l’autofinancement net à 1,9 M€ et les faibles recettes d’investissement ne suffiront pas à solder les travaux de la ZAC (2,6 M€), et à financer les investissements minimaux nécessaires à l’entretien de la ville, sans parler du projet de la place du marché. Attendez-vous à une augmentation massive des taux d’impôts et/ou à des emprunts massifs. Quoi que dise le maire, l’avenir est sombre. Il est temps de sortir du déni et d’arrêter de gaspiller l’argent du contribuable (communication et études pléthoriques, projets mal gérés avec des surcoûts et des retards significatifs). T. GRIPOIX, A. de MENGIN, J.P GOETSCHY, C. PONCELET, C. MOLLY-MITTON, M. NANOUX