Un falot de sénateur ?
Il ne s’agit ni d’un pétard mouillé ni d’une fake news mais du résultat de l'analyse des forces politique en jeu dans une élection dont les modalités sont mal connues des citoyens.
Dans ce scrutin de liste à la proportionnelle n’importe quel gugusse proposé par un parti susceptible de recueillir une fraction significative des votes peut devenir l’un des sénateurs de son département.
Ainsi dans le Cantal un forain en tissus et passementerie, maire d’une commune* de quelques 400 âmes - et d’autant de vaches, aimait-il à dire – fut longtemps l’un des deux représentants de ce département à la chambre haute. N’avait-il pas la confiance de Jacques Chirac pour son exceptionnel connaissance du terrain. Pas un café qu’il n’ait fréquenté de Salers à Aurillac.
C’est dire si un VRP en imprimantes ne saurait être exclu a priori.
La clé de l’élection tient au rang que le parti assigne au gugusse sur sa liste. Les Yvelines envoient 6 représentants au Luxembourg. A supposer que son parti obtienne 40% des votes des grands électeurs, les deux premiers candidats sur cette liste seront élus.
Proche de la très haute perchée Cora peut tripatouiller pour être bien placé. Une fois au Palais il redeviendra le falot que l’on connait, qui passe entre le mur et l’affiche sans la décoller … pas de crainte à avoir sur sa docilité !
Seul grain de sable, que les grands électeurs proches de Renaissance s’intéressent un peu au personnage, grattent le vernis pour découvrir l’inanité du candidat, les résultats calamiteux de son passage au Vésinet, les casseroles et autres ustensiles qu’il traine avec lui.
Autre caillou dans la chaussure, que les Vésigondins s’interrogent : le plus falot des maires à des lieues à la ronde peut-il décemment représenter leur ville d’exception ? La nullité la plus absolue jamais parvenue au fauteuil d’Aphonse Pallu peut-elle se retrouver au sénat sans insulter la mémoire de ses prédécesseurs ?
Comme si sa falote d’égérie pouvait se retrouver faubourg St Honoré ailleurs que dans les salons d’Hermès.
Le pire n’est jamais sur !
Le Huron
· * Ides
non hélas le pire est toujours à venir.
RépondreSupprimerJe suppose que la candidature à la chambre haute est connue publiquement (ne l'est-elle pas?). Si oui, et qu'effectivement BC candidate, alors ne suffirait-il pas "d'arroser" les grands électeurs de la circonscription dans laquelle il se présente avec les faits et actes que nous lui connaissons depuis son élection de maire du Vésinet. Quand je dis arroser j'entends remplir les boîtes mails de ces électeurs avec un même message émis par tout vésigondins qui souhaitent barrer la route à l'incompétence ... J'en serai !
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