Quelle lâcheté !

Elle est loin l’Occupation, qu’évoquait avec des trémolos dans la voix le Président dans l’enceinte du fort Montluc, avec son cortège de lâchetés, de bassesses et de criminelles complicités. 

 

Moulin en  figure de proue d’une France éternelle.  Merci  à Malraux d’avoir fabriqué le mythe d’un résistant d’airain lavé de toute compromission avec le Satan américain. 

Facile aujourd’hui de séparer le bon grain de l’ivraie quand la roue a tourné. « Nuits et brouillards » n’est plus qu’un lointain cauchemar fantasmé par des « négationnistes » de l’universalité de la cause Résistancielle.  

Les lâches, les franchouillards, les beurres œufs fromages n’ont jamais existé que dans les souvenirs jaunis des familles. Dominent dans nos mémoires re-formatées  les Justes quand l’immense majorité fêtait Pétain un mois avant que Paris ne soit « libéré ».

Et si tout recommençait ?

Et si la la Lâcheté avait repris son droit de cité. Tous les jours les exemples pullulent d’abandon de nos convictions, de compromission avec les ennemis jurés des rares principes qui font encore loi, comme celui de pouvoir librement s’exprimer.  

Il faut tout ignorer de l’Islam, ne pas avoir compris la cohérence, l’intelligence et la puissance de cette « Invention » pour donner crédit aux dénégations des « repentis », il faut être doté d’un  irénisme confondant pour croire que les soldats vaincus du Djihad reviennent faire amende honorable.

La réalité c’est qu’il faut du courage pour s’y opposer ; Il faut admettre que c’est un combat qui est mené. Le pacifisme est fille de la lâcheté, et nos édiles, mais aussi une majorité de français sont pacifistes par confort. Comme en 40, « finalement les allemands ils sont plutôt mieux que ces salauds d’anglais ». Il n’y avait pas que les marins pour entonner ce refrain là.

Aujourd’hui une conférence sur l’entrisme des Frères musulmans a été interdite par le président de la Sorbonne. Ce courageux titulaire d’une chaire fondée par Saint Louis a cédé devant la pression conquérante.

Qui pour s’en offusquer ?

Quel ministre, quel homme politique monte au créneau et désigne l’ennemi … silence dans les rangs.

Les lâches sont aux abris.

 

Le Huron