Sénatoriales : deux questions


Passé le moment de franche hilarité, la validation de la candidature d’un guignol par le parti présidentiel suscite deux réelles interrogations.

La première vise l’impétrant, nul n’étant obligé de se porter candidat à l’investiture. Par quelle aberration le maire faillitaire dans sa fonction municipale peut-il se croire digne de postuler ?

Ratages à tous les étages le falot – connu pour ses pitreries – voudrait siéger au fauteuil de Monsieur Gournac. Au secours Balzac.

Par quel égarement la femme de monsieur Pierre Gattaz a-t-elle pu se joindre à cette initiative faisant insulte aux membres de la chambre haute ? La vieillesse est un naufrage anticipait déjà le général de Gaulle.

La seconde est plus glaçante : quel avantage un parti présidentiel peut-il tirer d’une investiture croquignolesque, au risque d'acter la désuétude du sénat ?

Envoyer dans ce cénacle anti macronien puisque marqué du sceau de la ruralité une marionnette est une décision prise au plus haut niveau : encore faut-il que cette marionnette ait du talent !

Qui hormis l’inénarrable potiche du perchoir donne un quelconque crédit à ce gugusse ? Preuve que la macronie est en incapacité de trouver dans son vivier le moindre élément digne de siéger au Luxembourg…

L’investiture de Coradetti signe la fin de la parenthèse Macron : seuls des fantoches émergent de son parti déliquescent.

Le Huron



Commentaires

  1. Anonyme25 août 2023 à 22:56

    la réponse est dans la question.

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  2. Anonyme26 août 2023 à 09:58

    ceci dit les vesigondins ne peuvent s'en prendre qu'à eux mêmes. Ils subissent ainsi les consequences de leur choix electoral precedent.
    C'est egalement le signe que la democratire representative va mal
    les coups de boutoir successifs (cf non cumul des mandats , espionnagne pointilleux des biens de chaque elu , puissance illimitée des reseaux sociaux )font emerger des candidats qui ne sont pas à la hauteur de leur mandat faute de postulants de qualité

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  3. Anonyme26 août 2023 à 13:36

    Mme BRAUN PIVET est bien de retour, interview dans Le Figaro "....je naime pas les ors de la République.." ah bon !
    Et début de la campagne pour les sénatoriales, en story sur FB, photo avec Larcher et avec son cannasson sous les ors de la salle du conseil municipal du Vesinet.

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