Nétanyahou : la guerre et le déshonneur !
Jamais un projet d’accord de libération de prisonniers n’est mis sur la place publique avant d’être exécuté, le fait d’avoir dérogé à cette règle donne au détenteur des otages le pouvoir de surenchérir, et aux opposants aux termes de l’accord le temps de se manifester.
Que
le deal se réalise selon les termes que la presse révèle ce
soir et Nétanyahou sera l’homme qui a renié tous ses engagements :
"jamais disait-il nous ne discuterons avec le Hamas,
jamais nous ferons de pause ou de trêve sans une préalable libération de tous les otages
et aucun prisonnier palestinien que nous détenons ne sera libéré."
L'ex manager du BCG, le petit guignol de Tel Aviv aurait-il dealé pour que seuls 50 otages soient libérés (sur 240), pour qu’une trêve de 5 jours s’impose sur le théâtre des opérations, avec la libération d’un nombre conséquent d’apprentis terroristes actuellement incarcérés que les familles des deux cents autres exigeraient l’extension de la trêve et l'élargissement d’autres palestiniens jusqu’à la libération du 240ème des enfants d'Israël.
L’engrenage est suicidaire et on peut comprendre que tant les militaires que les extrémistes religieux s’opposent à un « Munich » israélien.
Que le deal échoue sous la pression des fous de Yahvé, et à la face des israéliens comme du monde entier Netanyahou sera ravalé au rang d’idiot utile des intégristes religieux, marionnette impuissante à négocier avec des terroristes malgré le calvaire infligé aux civils gazaouis.
Otage de son aile ultra religieuse autant que de ses militaires seule la soumission au déshonneur pourrait demain empêcher Netanyahou de démissionner.
Le Huron
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