Veau de Ville by R. Bus


Nous retournons en 4ème République.

Jupiter aux manettes se croit dans un Paint Ball Theater.

Il tire à vue sur la Démocratie, sur le RN, sur les fondements de la République.

Lui qui n’a rien apporté de positif depuis qu’il est Président se prend pour le Grand Ordonnanceur de la vie Républicaine.

Les Lois, il s’en tape. La représentation nationale, il s’en tape. Ce que veut le peuple, il s’en tape.

Après la déculottée reçue au Parlement avec le rejet de la loi immigration, l’immigré en culotte courte de l’Intérieur a cru redorer son blason en laissant croire que tout ce qui arrive aujourd’hui est grâce à lui.

Mais il a oublié que, étant un renégat de la droite, il s’est mis à dos toute l’aile gauche de la Macronie, sans même percevoir que tout à sa droite il semait des pièces d’or à la Fille de son Père.

Comme dans un Veau de Ville, les portes claques, les cris de trahison fusent, les menaces de démission sont présentées, les cocus de gauche éructent.

Seule la Haut Perchée reste silencieuse. Elle a trop peur de perdre sa place. La Démocratie qu’elle chante à tout vent vole en éclat. Son Dieu Jupiter la nargue en public en déclarant que « les votes de 88 députés n’ont aucune valeur » !

Où va-t-on, c’est la chienlit et le début de la fin de la Macronie qui a surfé sur une vague d’inconsistance, de mensonges, de godille à droite et à gauche, de reniements.

Pas de référendum, pas de majorité au Parlement, pas de ligne de conduite, une route sans borne …

Notre république est bien mal en point et Jupiter ressemble au docteur Mabuse.


R. Bus


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