Pathétique Amélie


Laissons aux exégètes de la pensée macronienne le soin de gloser sur l’interminable laïus présidentiel. Chacun a pu trouver matière à conforter son opinion, c’est le génie du en-même-temps.

Plus emblématique de l’univers lunaire dans lequel le pays est plongé la prise de parole ce matin de Calamity Amélie sur RTL. L’entendre c’était bien, la voir c’était divin !

Sur un ton emprunté à la bécasse haut perchée, Oudéa Castéra s’est flagellée, crucifiée. Battant sa coulpe le visage contrit elle implora la gente syndicale de lui faire pardon des propos qu’un baveux de communicant lui avait soufflé à l’insu de son plein gré. D’ailleurs séance tenante le malotru n'a-t-il pas été viré ?

Misérable image d’un ministre de la République agenouillée, portant cilice et buvant calice jusqu’à la lie, désespérant d’acheter par sa mortification l’indulgence du bon peuple de gauche !

Qui a pu lui dicter qu’on se fait respecter en se couchant ? Qu’en rampant piteusement on est autre chose qu’un larbin du président ?

Cette épisode pathétique dépeint en sous entendus glaçant le néant macronien. Obligé d’aller re-pécher (accent aigu) une tartuffe qui n’est pas même « catho » - comme elle s’en est confessée - pour staffer l’un des plus prestigieux postes du gouvernement.

La tartuffe aurait « songé » (sic) à démissionner, mais c’est resté à l’état de velléité … Dans tout autre démocratie le fautif présente sa démission au président, auquel il revient de trancher ! Pas en macronie, la pécheresse s’est auto absoute, rendant son éviction incongrue deux jours après avoir été nommée.

Le pire est devant nous. Dans sa quête de repentance Oudéa Castéra n’en est qu’à la première station du chemin de croix. Les autres se dessinent incontournables, les syndicats plantent déjà les poteaux des prochains arrêts.

Aucune réforme, aucun changement même epsilonnesque ne pourra être acté sans une lourde contre partie, sans que des gages soient offerts à la partie « adverse ». "Stan" est déjà dans son collimateur ... 

Son parcours est miné, on sait quand on part pour Canossa, jamais dans quel état on en reviendra !


Le Huron 

 

Commentaires

  1. C'est clair la gauche l'a demonétisée grace à son mensonge
    bien joué Mediapart. triste pour l' avenir de l'école
    Le mammouth a de beaux jours devant lui
    Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des enseignants laisse largement sous silence le problème des enseignants qui ne sont pas devant les élèves. En 2012, ce seraient [*92.400 enseignants qui ne seraient pas en charge d'une classe*]. Ces enseignants peuvent s'occuper de quelques élèves, ou bien rester inemployés une partie de l'année (remplaçants). A cela s'ajoutent [*125.000 personnes*] (essentiellement des enseignants) qui, en 2011, étaient gérées par les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, mais qui [*n'étaient pas en fonction au sein du ministère*]

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  2. AOC est ambitieuse, rien ne l’arrête comme son égérie YBP¨.

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  3. Bravo à la nullité de cette ministre minable et qui n'arrête pas de s'excuser trois fois par jour avec des mimiques insupportables.
    Grâce à ses imbécilités elle a réouvert la guerre école publique/école privée et provoqué la suppression par la Mairie de Paris de la subvention allouée à Stanislas.
    Ah, mais Macron la soutient mordicus sa copine d'école !

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    1. Après avoir foutu le bordel, puis pleurniché en s'excusant, s'excusant, s'excusant, voilà que la Ministre nous montre son peu de courage en se "déportant" du sujet Stanislas.
      C'est bien à l'image de Macron et de son équipe.

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  4. Le premier commentaire est pitoyable .

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