Sarkozy - Bygmalion : le pacte faustien
Sarkozy nie … !
Mais le pacte faustien conclut avec Bygmalion s’est - semble-t-il - refermé sur lui.
Ainsi en va-t-il de la corruption quand le sort des urnes ne vous sourit plus. Tout serait passé comme une lettre à la poste si Hollande était arrivé second … mais voila le deal entre Bastien M. et Guy A. n’a pu être exécuté comme il était prévu. Bygmalion, ou un spin-off, pour récupérer sa mise devait facturer des services dans une vie postérieure à l’élection …. sous une forme aussi floue que vague.
Deal classique du genre dans les sociétés de communication politique intervenant dans les campagnes électorales, où les budgets sont contrôlés.
Le prestataire parie sur la victoire du donneur d’ordre et sous facture largement les prestations permettant au candidat de rester dans l’enveloppe. Le manque sera grassement récupéré après l'élection obtenue grâce ... au dépassement!
Des contrats de formation, des enquêtes bidon sur le stationnement ou la circulation, la régie publicitaire des revues municipales données en échange … la liste est longue des contre parties qui viendront compenser (largement et sans réelle concurrence) les montants « avancés » lors de la campagne.
Bygmalion proposait ses offres alléchantes, et de nombreux maires UMP ont pu céder à ses sirènes toxiques. Le risque coté candidat semble nul … puisque c’est un pacte entre dirigeants, un contrat de confiance mutuelle. Pacte intuitu personæ qui ne peut se sceller qu’au sommet ! Le candidat d’un coté, les dirigeants du prestataire de l’autre.
Nicolas S et Bastien M, Guy A auraient donc topé puisqu'eux seuls étaient susceptibles de prendre des engagements pour l'après élection ... Aucune trace écrite … Mais les exigences du candidat, la multiplication des meetings ont fait exploser les compteurs. Le risque devenant insupportable - le montant à compenser s’élève à 20 M€ - Bygmalion rompt le deal … et facture les frais engagés avec les conséquences nucléaires que l’on sait.
Victime ou artisan d’un pacte faustien le candidat joue les vierges effarouchées !
Mais qui peut croire que le diable aurait dealé avec tout autre que le seul bon dieu ?
Pas plus le Huron que le tribunal !
Le Huron
Que de casseroles au derrière... mais il est plus innocent que le nouveau né, ahahah !
RépondreSupprimerFaust ou pas Faust il se pourvoit en cassation . Il a raison
RépondreSupprimerIl en a vu d'autres Bismuth
RépondreSupprimerPourquoi le Salon de l'Agriculture est un passage obligé des politiques ?
Parce que les politiques prennent les électeurs pour des veaux qui votent comme des moutons, qu'on peut plumer comme des coqs en leur disant de travailler comme des bœufs pour des salaires de rats, et qui se retrouvent dindons de la farce à force de se faire traire comme des vaches à lait, en gobant comme des ânes des promesses électorales qui seront tenues quand les poules auront des dents !
Bien vrai !
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