Et Marine caresse ses chats …

Marine peut continuer à s’occuper de ses chats, depuis Bruxelles Macron lui trace un boulevard.

Gouverneur dans l’ordre des « Mendiants » il a soutiré à la Prussienne une exception pour le französische länder. L’exception agriKultural française comme l’a clamée le petit soldat Attal.

« Souveraineté mon c… ! » aurait ironisé la Zazie de Queneau. Condamné à se prostituer pour défendre les paysans d’un pays auquel il ne comprend rien, il ne saisit ni le paradoxe ni le ridicule de s’adresser aux gaulois réfractaires d’un palais étranger.

Tout le reste n’est que baliverne.

L’assujettissement est acté, la dépendance alimentaire est consommée.

Un petit moratoire jusqu’aux européennes, c’est tout ce qu’il aura réussi à arracher ! La transition écologique jetée aux orties jusqu’au prochain salto arrière, la souveraineté nationale éclipsant la souveraineté européenne, son précédent mantra, le temps d’un changement de carres !

Macron qui aura tout sacrifié sur l’autel du libéralisme – les fleurons industriels, le nucléaire, jusqu’à la culture française qui n’existe pas … redevient l’espace d’une campagne électorale plus frontiste que le rassemblement national, plus souverainiste que Seguin !

Que la honte retombe sur lui et les siens … tant de trahisons, de fausses barbes, de français cocufiés par un arriviste machiavélique.

Des syndicats compromis avec l’agro-business lui emboîtent le pas … dans un jeu de dupes dont on sait déjà que les paysans seront les perdants.

Si cocufier les français était la finalité de sa vocation politique il aura réussi au-delà de toute attente. Sa parenthèse n’aura été qu’une longue suite de reniements, de dérobades, de régression. La décadence avait commencé avec le venin des 35 heures, il aura précipité la chute avec la drogue du « quoiqu’il en coûte ».

Les paysans en récoltent aujourd’hui quelques miettes aussi indécentes que sa prétention fugace à incarner la souveraineté nationale.

Tout en caressant ses chats, Marine a plié le match.

Le Huron