Un peu de Badinter mais pas trop …. !


« Ne laisse pas faire aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ! » Cette apostrophe de Badinter fonde le devoir d’ingérence.

Plus exigeant que la règle d’or du judaïsme « ne fais pas ce que tu ne voudrais pas qu’on te fit. » (Tb 4 :15).

Alors que les éloges pleuvent sur Badinter dernier des Justes pré-nominé à la panthéonisation, ses thuriféraires se gardent bien d’emboîter son pas. Chutt, on ne parle pas de Gaza. 

Un peu de Badinter, mais pas trop ... !

Faut-il rappeler l’indifférence de l’Occident qui en 1944 a « oublié » de bombarder les accès aux camps ? Si simple pourtant d’étendre la bataille du rail à leurs voies ferrées. Mais qui s’intéressait aux victimes juives … de Gaulle, Churchill, Eisenhower avaient d’autres chats à fouetter.

L’assistance humanitaire est née d’une obligation morale, comme la définissait Revel, et la pratiqua Kouchner. Après la famine au Biafra.

Kouchner est sorti du paysage politique et Badinter s’est éclipsé sans que sa voix ait tonné. Gaza sous les bombes indiscriminées, le peuple gazaoui affamé et l’Occident encore aux abonnés absents.

A moins que ces voix n’aient aussi fait un choix : y aurait-il les bonnes et les mauvaises victimes ?

Quand l’indifférence nous saisit d’effroi.


Le Huron


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