Macron en révait, Braun Pivet le fait !

Il faut avoir des c… pour remplacer au pied levé Hayer la calamité.

La mayonnaise n’a pas pris et Valérie la mayennaise est dans les choux, un comble quand on vise Bruxelles.

Toulemonde s’était défilé, les Le Maire, les Breton, les Le Drian, tous avaient mieux à faire que de sauter comme des cabris en ahanant « l’Europe, l’Europe, L’Europe ».

Aujourd’hui Valérie est sur le toboggan et rien ne semble freiner sa glissade vers la troisième place. Renaissance ne pouvait rêver pire, aussi Braun Pivet alias Louise Michel, s’est senti un devoir de monter au front.

C’est une battante, elle en a dans le pantalon. Elle veut faire taire ceux qui ne voient en elle qu’une avocate stagiaire, perfusée aux stock options, fille de riche née avec une petite cuiller en argent entre les dents.

L’assemblée nationale elle en connaît tous les dédales, tous les recoins. En être la présidente l’avant veille d’une motion de censure qui va rebattre les cartes est un peu risqué. Plus jamais on ne trouvera une majorité pour propulser une femme indépendante, aussi modeste que brillante, aussi distinguée que cultivée, photogénique sans être retouchée. La prochaine assemblée préférera une candidate insipide, une genre je-passe-entre-le-mur-et-la-tapisserie-sans-la-décoller : c’est ainsi que son entourage l’a convaincue de se jeter dans la bataille des Européennes.

C’est encore un scoop, mais pour quelques heures seulement.

Yaël en a marre des commémorations, des aller-retour à Yzieux. Trop envie d’en découdre, de montrer qu’elle peut enclencher une remontada à faire trembler un Jordan Bardella.

Mais l’argument choc, celui qui a tout fait basculer, est venu de la place Vauban. Du 2 d'où Simone pris son envol …

Succéder à madame Veil, présider l’Assemblée Européenne, c’est déjà avoir un pied au Panthéon !

Aucun autre destin ne serait digne de super Yaël … sauf à donner crédit au Huron.

Le Huron