Braun-Pivet : le grand gloubi-boulga !

Le gloubi-boulga a acquis une certaine notoriété devenant une expression populaire en France pour désigner un mélange confus ou désordonné, que ce soit en parlant de nourriture ou de manière figurée, pour évoquer une situation compliquée ou un ensemble hétéroclite d'idées.

Braun-Pivet est l’incarnation de la pensée ectoplasmique. Écouter (sur Cnews) sa logorrhée requiert beaucoup d’abnégation, l’entendre relève de la mission impossible tant le sens à donner à la succession des mots échappe à la raison. Tissus de mièvreries débitées d’un ton geignard, camaïeux de propos insipides sirupeux, et soudainement haineux.

Le gloubi-boulga produit par la pensée braunienne a de quoi désarçonner les plus vétérans des interviewers tant le risque est grand de lui faire perdre la face, de la voir plonger dans l’absurde, friser la crise de nerfs en la plaçant devant ses incohérences et ses contradictions.

Aujourd’hui madame l’Ex s’est refusée à envisager un deuxième tour sans les candidats renaissance. Elle venait de casser tellement de sucre sur Hollande - le socialiste bon teint qui a rejoint LFI - qu’elle ne pouvait décemment appeler à voter pour les candidats socialistes au second tour lorsqu’ils seront opposés au Rassemblement national.

Pourtant c’est ce qu’elle avait exprimé mardi sur la matinale de TF1.

Cette dame toujours prête à donner des leçons de démocratie ne nous a pas expliqué à quel titre elle monopolisait les plateaux télé. A contrario d’Attal, toujours premier ministre, de Ciotti, présentement président des L-R, Braun-Pivet n’est plus rien … qu’une candidate dans la Vème circonscription.

A ceux qui croyait que la démocratie assurait l’égalité de traitement, Mme Braun Pivet prouve une fois encore qu’avec elle ce sont les valeurs démocratiques qui sont bafouées.

Le Huron