Disparition : Robert Varèse
Venu sur le tard à la politique municipale cet aventurier a côtoyé des personnages d’exception : Paul-Émile Victor en Antarctique ou Raymond Barre à Sciences Po. Il était diplômé du MIT et narrait avec délectation la qualité de ses fréquentations.
La franchouillardise de la gestion municipale au temps où Alain-Marie Foy présidait la toute nouvelle communauté des villes de la boucle fut le détonateur d’une carrière municipale couronnée par l’accès au fauteuil d’Alain Jonemann dès sa seconde tentative. Mettant un terme provisoire aux ambitions du fils de son père !
On ne dira jamais assez combien fut méthodiquement préparée et conduite l’accession au Graal Varésien. Rien ne fut laissé au hasard. Un casting de choix (X, Inspecteur des finances, Hec et quelques mères au foyer) auquel intelligemment il avait intégré les rares talents survivant à l’ère de son prédécesseur pour former une dream-team auquel les vésigondins confieront les clés de la mairie le 16 mars 2008.
Un programme décliné autour du renouveau, du rafraichissement, et surtout de l’arrêt sans condition du projet d’enfouissement de la patinoire sous la place du marché, chantier qui avait miné les dernières années du mandat du sortant.
Arc bouté sur une vision manichéenne de ce vaste projet, Robert Varèse cornaqué et otage d'une tribu d’intégristes virulents s’acharna à le détruire au mépris des réalités. Il découvrit l’ivresse du mensonge et berna les citoyens en affirmant - contre toute évidence - que pour 2 Millions d’€ on retournerait à la case départ.
Il en coutera 22 millions aux finances de la ville et 66 % de hausse des impôts … pour un parking de 167 places, parking inscrit au Guiness book pour la place la plus coûteuse jamais construite en France.
Dès lors son mandat ne fut plus qu’un long chemin de croiX. Il y gagnera son sobriquet : le Rital, synonyme de mensonge, de manipulation de l’information, de dépenses immodérées, de management autocratique, de rupture avec la « base » et d’une sortie de la mairie par une porte dérobée - avant le terme de son mandat.
Brillant et acharné dans la conquête du pouvoir R Varèse succombera vite au virus du « melon » devenant inaccessible au bon sens et à la raison commune. Il ira jusqu’à faire étudier le dessalement de l’eau de mer … à Barcelone.
Quel exemple à méditer pour celui qui s’est mis dès ses premiers pas sur une trajectoire parallèle.
Le Huron
Le maire était très contestable mais l’homme était agréable. Je n’ai jamais voté pour lui mais j’ai de l’émotion en apprenant son décès. Paix à son âme. Merci au Huron pour cet hommage sincère et sans langue de bois.
RépondreSupprimerJ'aimerai voir son diplôme du MIT. J'ai eu affaire à lui professionnellement bien avant ma vie municipale et c'était déjà un menteur.
RépondreSupprimerIl n avait effectivement pas la taille de ce que je connais du MIT de Cambridge…
SupprimerCommentaire stupide ...
SupprimerNul ne s'est jamais souvenu d'avoir croisé Varèse au MIT (foi d'alumni) pas plus à Sciences Po !
RépondreSupprimerC’était en tôt cas un homme sympathique et chaleureux et facilement abordable . Paix à son âme .
RépondreSupprimerLe varésisme n’est pas mort. Il y a des survivants de l’équipe de Robert Varèse qui sont aujourd’hui élus de la ville (M de Chamborant)
RépondreSupprimerIl a en tous cas un héritier, mêmes dérives, même melon : Naboléon
SupprimerJ'ai bien connu Robert Varèse, et la plume du Huron correspond bien à mon souvenir. Robert Varèse a été Président du MIT Club de France - pour ceux qui doute de son diplôme du MIT, c'est râpé ! - où je l'ai bien connu... Pour dire ce qui est, tous les diplômes du MIT ne se valent pas, il y a des départements beaucoup plus faciles que d'autres, mais sûr, il a été diplômé du MIT.
RépondreSupprimerIl fut un très bon Président du MIT Club de France, et un bien piètre Maire du Vésinet, où il s'est enfermé dans une bulle : Il était devenu sourd à tous les dialogues, et Coradetti lui emboîte le pas...
J'espère que le maire actuel organisera une ceremonie pour son predecesseur qui nous a permis d'echapper aux divers projets qui entendaient betonner la place du marche et qui a lancé le projet de nouveau quartier près de l'hopital.
RépondreSupprimeril est clair que le maire va faire l'éloge de son prédécesseur et YBP va sûrement lui emboiter le pas.
SupprimerLe seul reproche qu'on pourrait faire à Monsieur varet c'est d'avoir respecté sa parole il a été élu contre la patinoire il a il a respecté sa parole il pouvait pas prévoir que tout était signé que ça l'écouter aussi cher à la ville n'hésitez pas à envoyer un commentaire si je me trompe laissons le reposer en paix
RépondreSupprimerLe seul programme de Robert Varèse etait d'arrêter la patinoire. Une fois le projet enterré à grands frais, il ne restait rien. Et c'est le malheur du Vesinet. N'avoir eu depuis lui que des maires qui etaient contre les decisions de leur prédécesseur mais sans aucune idée nouvelle positive. "Monsieur Le Maire" actuel étudie beaucoup mais ne fait rien, sauf dépenser. C'est notre chance ! Son successeur ne pourra pas etre "contre". On ne peut pas être contre le rien.
RépondreSupprimerAucun vésigondin n'aurait voté pour Varèse si ce dernier avait annoncé le cout de 22 M d€ Chatard et Varèse ont sciemment manipulé l'opinion, menti et annoncé un cout dont il savait qu'il ne pouvait pas être respecté.
SupprimerDe plus l'élection ayant été retardé d'un an le projet était devenu techniquement trop avancé pour être arrêté sans générer un cout exorbitant ( 22M€)
Ce dont Varèse et Chatard avaient été informés par Léon GROSSE, lui m^me. !
il s'en est largement fait l'echo au Rotary de sa petite ville d'Aix les bains ...
L. H.