L’esprit des lois est là haut perchée ... !

Les décisions du conseil constitutionnel sont imprévisibles. Le regretté Roland Dumas avait jugé que les comptes pourris de Balladur ne justifiaient pas invalidation - des millions d’euros versés en pièces sonnantes et trébuchantes … depuis tout semble permis d’autant que le conseil est conseillé par un délinquant notoire …

Sur le fond Braun-Pivet accumule les recours devant ce Conseil . A ce stade là elle affiche une stature olympique !

Sans doute la seule médaille que ce blog ne lui accordera jamais avec celle déjà octroyée de la duplicité avers de la vacuité.

Élue dans sa circo après une débauche d’interventions télévisuelles – ce qui justifie le recours déposé au CC. Rupture manifeste de l’égalité des chances, usage illimité des moyens de l’État l’esprit de la Loi est bafouée, foulée au pied. Seulement cette situation n’a sans doute jamais été jugée et le CC trouvera dans l’absence de lettres prévoyant spécifiquement cette violation matière à se défausser.

Élue au perchoir par les voix de ministres en exercice ce qui viole un autre fondement de la démocratie parlementaire : la séparation des pouvoirs.

Jamais dans l’Histoire de la Vème exécutif et législatif n’avaient fusionné pour permettre l’élection du 4ème personnage de l’État.

Cette dualité ministre-député est strictement interdite par la Constitution. Le Conseil en tirera -t-il la conclusion que les voix des ministres doivent être retranchées ?

C’est a minima ce que l’esprit de la Loi exigerait.

Mais Fabius peut-il se mettre à dos un personnage éminent de sa communauté ? Ce que la loi exige, la religion pourrait l’interdire …

C’est dans ce marécage institutionnel, cet imbroglio politique que Braun-Pivet patauge avec délectation.

Comme le questionne fort justement J. Myard : « Faut-il en rire ou en chialer ?« 

le Huron