Braun- Pivet : Quand le Canard se veut hagiographe

Dans un portrait à la gloire de Braun-Pivet le Canard sombre dans l’hagiographie la plus niaise.

Heureusement depuis longtemps le Huron se méfie de ses organes qui prétendent détenir la « Vérité » et en font commerce au nom de « l’objectivité »

Braun-Pivet n’a jamais dirigé l’antenne sartrouvilloise des Restos du cœur. Elle en fut une assistante bénévole mettant ses compétences d’avocate stagiaire au service des personnes en difficulté, perdues dans les arcanes juridico-administratives. Occupation fort louable que l’impétrante a décrit avec force de détails au Huron, avant qu’elle ne soit propulsée au firmament.

Non cette stagiaire n’a jamais exercé comme avocate au cabinet de M° Temime. Son sens de la famille lui ayant commandé de suivre son expatrié d’époux sous divers cieux accueillant les managers à fort potentiel du leader de la cosmétique, elle ne terminera pas son stage. Du moins selon ses propres dires d’avant sa propulsion …

Tout ébaudi le Canard a gobé la version enrichie du CV de la môme Braun-Pivet, sans songer à en vérifier les sources. Quand on aime on gobe avec délectation.

Les idolâtres réfuteront qu’il y ait la moindre différence entre les deux versions. C’est bien là pourtant que se situe l’essentiel.

Braun-Pivet fabrique de toutes pièces une Vérité que nul ne songe à vérifier. Le reste de l’article est à l’avenant, tellement de complaisance nuit à la crédibilité d’un Canard qui aura gagné – n’en doutons pas - son rond de serviette à l’hôtel de Lassay !

Nul ne peut prétendre à la Vérité, ni mettre en exergue une prétendue Objectivité. Ces concepts ne valent que pour ceux qui les manipulent.

Mon seul credo, c’est l’exactitude.

Sans doute une arrogance d’ordre monarchique, qualité dont est dépourvue la haut-perchée.

Au noblesse oblige qui ordonne d’être exact, elle patauge dans un trivial in vino veritas … à la buvette de l’Assemblée.

Le Huron