Le projet centre-ville : de la provocation !


Le projet centre-ville établi par la mairie est un pied de nez aux associations.

Si dans un tract confidentiel Sauver le Vésinet s’est félicité d’avoir été entendu, c’est une fois encore la preuve de son inféodation à la majorité municipale. Courbettes, ronds-de-jambe et salamalecs … que ne ferait sa Seigneurie pour s’assurer un strapontin dans une prochaine échéance électorale ?

Bien sûr ces messieurs-dames de l’AVNR ont raison : les ébauches présentées dans le document mis en ligne ressemblent plus à un crobard de bout de table esquissé entre poire et fromages qu’à un travail d’urba...niste. Elles ne reprennent en rien les doléances exprimées lors de séances de pseudo concertation. Malgré les engagements du Naboléon.

Comme le résume l’un des porte-voix des commerçants, le maire dit à chacun ce qu’il veut entendre et Vicq-Appas impose ses oukases et le fluet rabat son caquet.

Mais au-delà de cette provocation à laquelle Coradetti se prête avec délectation, il est un sujet- qu’aucune association - la mairie moins encore - ne soulève. Le financement dont la question est passée à la trappe !

Dans cette ville tombée sous la coupe d’un micro avatar de Macron les finances sont exsangues. Le quotidien n’est pas assuré et les agents se plaignent qu’on ne leur remplace pas l’équipement de base quand il vient à être défaillant.

Incapable de gérer le patrimoine arboré, incapable d’entretenir l’existant le maire voudrait se lancer dans des travaux dont le coût excédera – de l’avis des professionnels consultés – les 10M€.

1,000 Milliards € de déficit en 7 ans : c’est l’exploit de Macron. Alors qu’il avait fallu 70 ans (de 1947 à 2017) à ses prédécesseurs pour atteindre 2,000 !

A l'échelle locale, Cora n'est qu'un micro Macron, un ciron tout aussi calamiteux. Déjà 10 Millions d’€ de déficit en 4 ans … pour mal gérer les affaires courantes … ! Les rares réalisations à venir ( Padel ou Résidence étudiant) seront à porter au crédit de l’équipe précédente. Alors où trouver les 12 ou 15 millions nécessaires au « projet » pharaonique de Rital 2 ?

Ceci posé comment prendre au sérieux des associations qui se saisissent d'un projet – l’encensant comme SLV, l’éreintant comme l’AVNR - sans mettre en parallèle la question budgétaire ?

B. Grouchko et D. Jonemann avaient compris qu’en démocratie le droit de tirage que confère l’élection a une contrepartie : l’exigence d’appropriation par les gens des projets qu’on leur impose de financer.

A cette aune le ciron se comporte – comme Macron - en fossoyeur de la démocratie.

 

Le Huron



Commentaires

  1. Il a été remis au Maire la palme d'or du "quoi qu'il en coûte".

    RépondreSupprimer
  2. Les Macronards du Vesinet conduits par leur Corendetté ont atteint les sommets tout en ne faisant rien
    Cela tient de la magie

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Vifs incidents au Conseil municipal

La Police Municipale : c’est finie ?

Marguerite : la baguette sans le voile !