Naboléon : un avatar d’Erostrate ?

Dans l’une des plus glauques de ses nouvelle J-P Sartre donne raison à l’incendiaire du temple d’Éphèse. De qui se souvient-on : de son architecte ou du pyromane ?

Quels vestiges Naboléon laissera-t-il lorsqu’il aura fui le Vésinet ? Hormis sa quête compulsive de postérité.

Creuser la dette, exploser les déficits, enterrer ses projets, saucissonner les appels d’offre, se faire retoquer ses permis d’aménager, enrichir les bureaux d’urba et les cabinets d’avocat ?

Néron avait quelque chose de flamboyant, Erostrate n’était qu’un petit envieux sorti de l’oubli pour incarner le néant.

Naboléon va entrer dans l’histoire non pour ce qu’il aura fait, mais pour tout ce qu’il aura défait avec une ténacité à susciter l’admiration du coté des perdants. Les losers ont droit à un chef.

Gripoix qui s’y connaît a fini par le larguer … « bien sûr que je pourrais le dépasser … »

D’où sa décision de se lancer dans cette aventure folle d’une candidature regroupant les "vieux de la vieille" !


Le Huron



Commentaires

  1. Pour paraphraser une ambitieuse hautaine et prétentieuse, on peut dire que Naboléon n'est pas "à sa place".

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Parce que l'ambitieuse, hautaine et prétentieuse est à sa place?

      Supprimer
  2. N'y a t'il pas des poursuites envers ceux qui commettent des malversations? Le gros nul , escroc, menteur va-t'il s'en tirer si facilement?

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Vifs incidents au Conseil municipal

Le Vésinet en panne de nacelle !

Gripoix ou le crépuscule d’un traître