La Cour
Il ne manquait que la chaise à porteur pour se croire à Versailles ? Non c’était Village, au cœur du Vésinet … que la la candidate a été faite monarque.
La Cour* au grand complet, gentilshommes, et damoiseaux dans leurs plus précieux atours. C’était à celle ou celui qui la ferait reluire, prononcerait la plus belle aubade, l’éloge la plus sirupeuse … mais au final il aurait fallu un lexicographe pour départager les cireurs tellement ils furent excellents.
A tout seigneur tout honneur, au première loge le Marquis, courtois et affairé dans ses technologies ; plus proche de la Reine, la couvant d’un regard enamouré le Tsarévitch, nostalgique du temps où il officiait s’est officiellement mis en retrait ; puis barbichette alias le Burgmestre a déclaré sa flamme et reçu le sacre mérité pour ses joutes victorieuses contre la méchante Ava.
A peine plus loin mais bien en vue, tout aussi prosterné l’ex prétendant aujourd’hui rangé des affaires, il avait su déceler le talent des 2020 chez sa jeune colistière et tenait à le faire savoir ; et puis Gabrielle de lin blanc drapé, émue comme au jour de sa première confession – n-a-t-elle pas fauté avec le Bouffon - a égrené son chapelet …. ave Stéphanie ; Au tour de Le Notre grand protecteur du patrimoine et admirateur de Joséphine des Milandes de faire une longue allégeance …. On ne saurait oublier l’égérie de la ligne 19, Valy, dont la nostalgique tartine évoquait son passé de préceptrice auprès de nos chères têtes blondes !
Pluie
d’hommages, courbettes et prosternations se succédèrent …
hobereaux, notables, et gueux anonymes qui voulaient être sur la
photo …. « il vous suffira de dire j’étais au Village
et on dira voilà un Brave » a conclu sœur Stéphanie du
haut de son nuage. Prête à guérir les écrouelles ?
Atmosphère
de complicité, de franche et saine camaraderie, de joyeuses
retrouvailles et ripailles entre anciens combattants … scène un tantinet
surréaliste quand on sait l’immensité de la tâche.
Partir la fleur au fusil à l’assaut du château Carnot est-ce la meilleure façon d’expulser les mécréants ?
Où était Delacroix ?
Le Huron
* A parti de septembre 1960 « La cour » chronique hebdo d’André Ribaud dans le Canard raillait le Général.
Je n arrive pas à tous les identifier dans ce tableau modernisé de Delacroix…
RépondreSupprimerSuper Marie Antoinette a terminé à l’échafaut
SupprimerDonc réunion des lèche -culs . Beurk ! Ca promet ..
RépondreSupprimerOublié qu ils m’excusent Bonin pour les adjoints Lagrange pour les conseillers . Il en manque? Ils y sont tous . La soupe est bonne
SupprimerCertes, mais faut-il s’en étonner ou s’en indigner ? Qu’une candidate organise une soirée pour rassembler ses soutiens et que ces derniers la soutiennent, où est la surprise ?
SupprimerOn y retrouve Foy Grouchko la sœur de Bastard Voila pour les maires. Le marquis le fondateur la crétoise le frère de Caen …il en manque Voilà pour les adjoints et des anciens conseillers à la pelle Voilà le renouveau : pauvre Vésinet
RépondreSupprimerTout ça c’est bien mais il faudrait un programme POSITIF. Pas de vagues « concertations » ou juste être contre ce que les autres ont fait ou pas fait. C’est pas l’élection de Miss Vésinet !
RépondreSupprimer"Le Retour des Nuls – Chapitre 2 : La Revanche des Inutiles"
RépondreSupprimerQuelle horreur, mes amis ! Quel cauchemar éveillé ! Le Vésinet ne mérite pas ça. Voilà qu’autour de Mme Cabossioras, surgissent des profondeurs municipales tous les revenants de la médiocrité passée comme une mauvaise rediffusion d’un téléfilm des années 90.
En tête de cortège, M. Grouchko, ex-Maire et fossoyeur professionnel de notre chère ville, ressurgit, l’air inspiré d’un type qui aurait réussi à faire d’un joyau un terrain vague. À ses côtés, Mme Politis, alias Mme Pipeau, celle qui a élevé le verbiage creux et mensonger au rang d’art politique.
Mais le grand cabaret ne s’arrête pas là : M. De Chamborant, toujours prêt à faire des génuflexions devant n'importe quelle promesse d’écharpe tricolore, rivalise d’élégance avec M. Gripoix, champion toutes catégories de la lèche pré-électorale. Ces deux-là pourraient vendre leur grand-mère pour une photo à côté du Maire.
Et que dire des antiques reliques Coradettiennes ? Mme Carre et Mme Nanoux, vaillantes vestales de l’ancien régime, ressurgissent comme des boîtes de conserves périmées qu’on aurait retrouvées au fond de la cave : toujours fidèles, toujours inutiles.
Mais alors… surprise du chef : M. le Huron en personne, autrefois si farouche, envoie ses vœux à Mme Cabossioras ! L’ironie n’est plus une figure de style, c’est une méthode de gouvernement. Il félicite aujourd’hui celle qui s’est illustrée en six ans d’opposition par… quoi déjà ? Une lettre ? Deux ? Ah oui, c’est vrai, elle a combattu vaillamment à la plume… mais sans encre.
Et c’est elle, la sauveuse ? La Jeanne d’Arc du Vésinet version pastel ? C’est à pleurer. Non, pardon, c’est à crier ! Cette liste, c’est la fusion ultime : tous les échecs d’hier agglomérés dans une seule et même pâte toxique. Un blockbuster d’horreur où les "molécules tueuses" fusionnent en une seule entité capable d’asphyxier tout espoir de renouveau.
Je vous en supplie, ô dieux de la démocratie locale, faites qu'une autre liste sorte de terre. Une vraie, avec des idées, des gens nouveaux, des convictions, et pourquoi pas… un peu de bon sens.
En attendant, préparez les pop-corn : le film d’horreur commence.
Il n'est pas interdit de lire les billets avant de les commenter ...!
SupprimerL. H.
Bonjour, M. le Huron,
RépondreSupprimerVotre article, intitulé « On se lève tous pour Stéphanette », ainsi que votre dernier article du jour « La Cour » avec cette phrase : « il avait su déceler le talent dès 2020 chez sa jeune colistière » me laissent penser que vous êtes, peut-être, tombé sous le charme politique (ou autre) de Mme Cabossioras.
Ancien lecteur du blogueur « Phénix », j’ai apprécié sa plume autrement aiguisée, satirique, parfois cruelle, jamais tiède mais souvent salutaire qui en faisait un organe vivant de notre démocratie locale. Une plume libre, dont l’écho grinçant nous poussait à la réflexion.
Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour cette verve-là, sabrée net, sacrifiée sur l’autel d’un pouvoir qu’on croyait à jamais enterré. L’ex-Maire, M. Grouchko, n’a pas seulement réduit une voix au silence : il a porté atteinte à un droit fondamental : la liberté d’expression franchissant ainsi la ligne rouge de toute démocratie.
Le revoir réapparaître, tel un revenant politique, au bras de Mme Cabossioras avec cette amitié qu’elle semble lui porter, voilà un spectacle qui, pour ma part, me donne des boutons ou a de quoi faire frémir même les esprits les plus endurcis.
Et cette liste que Mme Cabossioras conduit ? Parlons-en : un véritable vide-grenier municipal, une brocante d’anciens stratèges, recyclés sans honte, nourris à l’ambition rance ou recousues, carriérismes ressuscités. Un buffet froid de vieilles querelles et d’alliances molles servies sur plateau tiède. Un cocktail indigeste pour quiconque espère un renouveau sincère. Défendre cette liste relève, au mieux, de l’amnésie stratégique ; au pire, de la compromission assumée.
Qu’une telle composition soit présentée comme l’avenir de notre ville m’effraie, tout simplement. Cela dit, vous avez tout à fait le droit d’y croire. Et moi, celui d’en douter bruyamment. Je ne suis qu’un lecteur mais un lecteur qui n’a pas encore renoncé à l’exigence ni à la mémoire.
Le Huron n'a pas signé "On se lève tous pour Stéphanette" dont l'ironie vous aura échappé;
SupprimerQuant à mon allégeance à quiconque je vous laisse à vos illusions !
L. H.
Cher anonyme de 11h56.
SupprimerJe ne suis pas Le Huron et me garde bien de rivaliser avec son talent.
Vos critiques, certaines fondées, me font marrer.
Aujourd'hui nous ne connaissons qu'un seul candidat et nous nous contentons de nous (et de vous) informer.
Aucun blanc sein à Cabossioras ... mais attendons de voir quels autres candidats vont sortir du chapeau et quelles propositions farfelues vont être présentées par les uns et les autres.
Dans une ville ruinée, il n'y a pas grand chose à proposer si ce n'est se serrer la ceinture.
Sauront-ils proposer cette voie de la sagesse ?
S' il n'y a que : Braun-Pivet / Gripoix et Cabossioras / Grouchko, je vote pour le parti Animaliste. Je préfère les animaux à ces humains.
RépondreSupprimerReconnaissons au moins au maire « sorti » d’avoir su tenir sa majorité. Ce n’était pas le cas de ses prédécesseurs. Et quand on voit les “amis” de Soeur Stephanie, on se dit que bientôt elle portera la palme des martyrs et sera canonisée. Tu quoque mi fili.
RépondreSupprimerJe vois mal les Vésigondins qui suivent l'actualité politique, repartir avec les anciens Maires, élus ou clans qui ont déjà prouvé leur incapacité à redresser notre ville. La Place du Marché est toujours la même malgré toutes ces études coûteuses, la sécurité est dramatique à cause du manque d'effectif, l'état de nos pelouses, de notre cadre de vie est catastrophique. La vie sociale et culturelle est inexistante. Les commerçants très chers, le monoprix en ruine comme le manège... Et on peut continuer. Il y avait des petites choses à faire pour améliorer notre quotidien mais aucune opposition a proposé quoique ce soit. L'association AVNR a au moins permis une brocante de la BD !!!! Honte à tous ces élus
RépondreSupprimerQue de verbiage...! Je n'en ajouterai pas.
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