Le rendez-vous raté avec la petite gare du Vésinet. by Vésigondin outré


Fin de précédente mandature, la mairie avait racheté la petite gare et sa parcelle foncière à la SNCF pour la modique somme de 140 000€ pour 230m2 de surface construite et 557m2 de foncier. Modique somme, car la SNCF, compte tenu de la qualité du projet envisagé, avait accepté de décoter ce bien évalué par les domaines à 340K€.

L’ appel d’offres pour l’exploitation de cette gare avait été remporté par Avenir APEI La Roseraie, qui accueille 1000 personnes en situation de handicap. Leur projet consistait en un atelier de réparation de Vélos, un café joyeux et une salle de réunion pour les parents. L’exploitation prévoyait d’employer environ 15 personnes en situation de handicap intellectuel. Les travaux chiffrés par l’architecte retenu étaient évalués à 900K€, pris en charge par l’exploitant pour 430K€, le reliquat payé par la Mairie et diverses subventions .

Cette petite gare, c’était le début du Vésinet, là où tout avait commencé, en 1847. Elle fut la première en France à accueillir des voyageurs. Elle méritait que le Vésinet lui offre une seconde vie.

Elle a été laissée à l’abandon pendant 6 ans, la rendant irrécupérable pour une rénovation. Elle a été détruite cet été, en catimini, sans oraison.

Tristesse infinie. 

 

 Vésigondin outré

Commentaires

  1. L'outrage de l'outré ! Il oublie tout simplement de rappeler que le bâtiment s'est partiellement effondré 15 jours après son acquisition.
    Chapeau au Maire qui a fait cette acquisition catastrophique ... même si le projet, au départ, était honorable.

    RépondreSupprimer
  2. Une très belle affaire pour la sncf qui c'est débarrassé d'un bien qu'elle n'a jamais entretenu et qui s'est effondré sur les voies ferrée quelques jours après la vente, paralysant la ligne A et laissant un bien irrécupérable puisque menaçant ruine à proximité de la ligne la plus fréquentée d'Europe.

    RépondreSupprimer
  3. La première gare était celle du Pecq au début de la rue du président Wilson. Je dit ça, je dit rien…

    RépondreSupprimer
  4. La sncf a bien rigolé d’avoir roulé dans la farine le maire d alors - c’était qui déjà ?… Elle l’aurait démoli elle même . En plus il fallait le faire en l’absence de RER sinon cela aurait été très cher . Pour une fois c’etait bien joué .

    RépondreSupprimer
  5. Il serait intéressant de connaître le montant total de cette opération sur nos impôts.
    Acquisition de la gare + consolidation du bâti pour éviter plus d'effondrement + bachage du bâtiment + démolition du tout.
    Quelle belle opération à mettre dans la liste des opérations inutiles et ruineuses de tous les Maires du Vésinet depuis 20 ans.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Soeur Stéphanie : un GBU-57 version Vésinet !

Gripoix ou le crépuscule d’un traître

Coradetti : sabordage en plein Conseil