Carpe ou lapin ?

La maison municipale brûle et M. Coradetti allume des contre feux.

Pas une journée sans qu’une démission d’un élément clé du dispositif municipal ne vienne alourdir l’atmosphère de fin de règne du sursitaire de Carnot. Aujourd’hui à midi, la dernière en date – manipulée par une avocate pénaliste – tire avec élégance sa révérence. Pour lui éviter d’autres embarras le Huron préservera son anonymat.

Dire qu’urbi et orbi l’édile vante ses qualités de grand « manageur » au motif d’avoir un temps appartenu au Comex d’IBM … !  Depuis d’IBM on sait ce qu’il est advenu ; et ses ex-naufrageurs se  retrouvent vantant leurs mérites dans des collectivités territoriales avec le succès que l’on sait.

Dans ce sauve-qui-peut le maire tente de trouver une échappatoire. En capitaine Smith prêt à sombrer au large du lac des Ibis, il lui faut désigner le pirate qui aura fait sombrer son pédalo, objurguant sa micro garde rapprochée : « Plus près de moi, mon dieu ».

Il allume les classiques contre feux. Comme un gilet de sauvetage le sauvant d'un double naufrage municipal et judiciaire il dégaine la fameuse protection fonctionnelle – le cinquième en 10 ans, et le canard est toujours vivant ! Les carpes et autres tanches du roi de l’épuisette se marrent en douce !

Disons le crument, quant à choisir entre un un bon à rien et un nul en tout, une carpe ou un lapin je passerais mon tour.

 

Le Huron