Le maire et la poissonnière
A tous ceux qui n’ont rien compris à mon précédent billet – et ils sont nombreux – je réponds : ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas victimes d’une chute de QI, c’est juste que ce billet ne vous était pas destiné, mais s’adressait au maire.
A l’instar d’une avocate pénaliste qui a fait juger qu’il était outrageant de lui écrire dans sa boite mail publique le maire et son entourage ont saisi la CNIL pour faire cesser l’envoi de courriels @levesinet.fr !
Sans attendre la décision de cette instance je m’abstiens de toute lettre ouverte à ces messieurs-dames de la mairie que je sais trop occupés par leurs querelles picrocholines.
Et comme Larousse « je sème à tout vent ».
Aussi je précise que la protection fonctionnelle - sujet du précédent billet - sert d’antidote à l’article 40, lequel fait obligation à quiconque informé de la commission d’un délit par un élu ou un fonctionnaire d’en saisir le procureur.
L’élu ou le fonctionnaire
incriminé se fera dispenser des frais de justice en invoquant sa protection
fonctionnelle. Ah … le personnel politique et les fonctionnaires sont à
l’abri des conséquences de leurs turpitudes. Ils se défaussent sur le contribuable !
Ainsi un maire dûment saisi d’un cas d’invectives et de harcèlement d’un électeur par la présidente d’un bureau de vote est tenu d’en référer au proc’.
Ne le ferait-il pas qu’il se mettrait en situation de non dénonciation avec toutes les conséquences prévues par la loi. Dès lors qu’il s’agite pour réclamer la protection fonctionnelle, dispositif mis à l’ordre du jour du prochain conseil municipal n'est qu'aveu de faiblesse.
Qu’il soit rassuré le Huron ne fraie jamais avec les poissonnières !
Le Huron
Pour sur, la CNIL aurait mieux à faire en s'occupant de l'utilisation illégale par le Maire des fichiers de la ville au bénéfice de la candidate à la députation et Conseillère Municipale.
RépondreSupprimerMais justice y a-t-il réellement dans ce pays ?
le face à face va vers son acmé !!!!!!
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