Un bouffon à Doha !

Narcisse a trouvé le rôle qui sied à son ego : récupérer la juste affection des vrais gens pour une équipe de France au parcours insolent. Laisser ruisseler les résultats élogieux de Deschamps et de ses boys jusqu’à sa petite personne, peu lui chaut si au passage la stature présidentielle est guignolisée.  (ci-contre)

En chute dans les sondages, empêtré dans une réformette des retraites puisque la réforme des réformes était - disait-il en 2018 - le passage au système à points. Le seul recul de l’âge de départ étant indigne du grand Réformateur aux commandes de la « Start-up nation » !

Aujourd’hui il puise dans les arsenaux de la démagogie, il renie l’effort d’exemplarité et la fameuse « fin de l’abondance » en s’offrant deux allers-retour à Doha pour tenter de booster sa popularité. Il fait du Hulot, monsieur Hélico, le recordman des émissions de CO2 qui prêchait pour le … vélo !

Quel rôle a pu jouer le président dans le parcours des footeux ?

Aucun, tout juste si sa ministre arc en ciel n’a pas déstabilisé la maison Foot en suspendant son président à la veille de la compétition.

Faire le bouffon a un deuxième inconvénient, il interdit de cheffer.

Acculé à la procrastination Macron ne décide plus rien sans annoncer le lendemain qu’il revient sur sa décision. La liste lasserait les lecteurs mais les atermoiements et reniements, le souffle du chaud puis du froid sont le quotidien des français qui sentent confusément qu’ils sont dirigés au doigt mouillé !

Quant à Borne elle est le clone de sa caricature d’égérie de la technocrature. 

L’attelage est bancal, heureusement une haute Perchée, cochère en disponibilité, garde l’œil et la main prête à se saisir des rênes avant que le char de l’État ne bascule dans le fossé.

On est sauvés !

 

Le Huron