De quoi l’État se mêle ?
Et si l’État ne se mêlait plus de l’intime, ignorait les injonctions religieuses et laissait aux vivants – tous involontaires – le choix volontaire du trépas. L’instinct de survie est la clé des civilisations, le plus profond ressort de l’humanité. Nul risque qu’en laissant aux candidats à la solution finale le choix du moment ne se développe une épidémie de morts subites !
Quelle révolution copernicienne dans un monde judéo-chrétien de retirer à Dieu le monopole de la faucheuse. Quant à ceux qui excipent du serment d’Hippocrate l’impossibilité de demander à ses fidèles d’y déroger ils décontextualisent à des fins partisanes le testament d’un sage à des années lumière des problématiques de fin de vie du 21ème siècle. La moyenne des espérances de vie à son époque ne devait pas excéder la vingtaine ! Socrate malgré Xanthippe fut une exception.
Comme Mireille J. la mère d’un premier ministre l’a revendiqué : j’ai le droit de décider quand mettre un terme à ma présence ici-bas. Sauf à considérer l’omniprésence divine comme un fait acquis, ce choix est de nature pascalienne.
Pile je fais le pari que Dieu n’existe pas et mon départ ne peut lui causer tort, face je contreviens à ses commandements et je croupis en enfer, pour les uns ou je côtoie 40,000 vierges pour les autres.
Libre à chacun de faire son pari.
Le Huron
Le singulier est une chose seule ou unique, examinée par elle-même et pour elle-même, sans comparaison avec d'autres éléments. Singulier se dit aussi d'une propriété ou qualité qui n'appartient qu'à un seul individu et qui n'est partagé par personne d'autre.
RépondreSupprimertoute mort relève de cette définition
si une loi generale peut traiter du particulier, en aucune façon elle ne pourra traiter du singulier
On peut parfois être d'accord avec Le Huron