« Ah quel malheur d’avoir une bru ! »


Propos apocryphes prêtés au regretté Yvon Gattaz, l’un des plus anciens lecteurs du Huron. Ce chef d’entreprise brillant, homme érudit et catholique pratiquant connaissait ses classiques et s’amusait à plagier Jules Grévy* alors que la femme de Pierre (à droite) s’acoquinait avec l’opposition municipale.

« Chez les Gattaz ont appartient à la majorité » avait-il coutume de dire, et son fils à la tête du Medef suivant ce bon précepte avait fait ami-ami avec le très socialisant président François Hollande. On a connu des patrons de patrons plus regardant sur leur  relation.

Le Vésinet perd un homme aussi influent que discret, une figure du patronat à la façon « entrepreneur » aux antipodes des Tavares et autres Ghosn dont l’étoile s’étiole à la vitesse d’une comète.

La méthode dynastique n’a pas que des inconvénients, elle promeut une stabilité qui fuit le court termisme pour associer dans la durée capitalistes clients et salariés. Le capitalisme hexagonal a quelques beaux succès à offrir sous ce triptyque. Dont Radial.

Yvon laisse le souvenir d’un homme attachant, accessible et humain. D’une insatiable curiosité, le déclin du Vésinet ne le laissait pas indifférent.

Qu’il demeure en paix.


Le Huron


* L'affaire des décorations : " A quel malheur d'avoir un gendre ... "


Commentaires

  1. yvon etait un personnage jovial,attachant,fidele a son engagement;il a ete un fervent defenseur du Vesinet pour son cadre de vie;il m'a beaucoup aide dans ma vie professionnelle a resister a la vague socialiste generatrice a l'epoque de fortes turbulances,denigrement,et dementellement des etablissements financiers Hommage a cet optimiste impenitant!

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