Courrier des lecteurs

 Cher Huron, 

Vous l'avez encore une fois mis dans le mille ! Votre analyse de la situation au Vésinet est aussi précise qu'un radar à moustiques en pleine rave party ! On dirait que notre petite ville traverse une dépression, un peu comme un adolescent qui découvre son premier bouton mais sans l'angoisse existentielle et les larmes sur un air de Nirvana. La tempête Coradetti a laissé derrière elle un paysage aussi accueillant qu’un plat d’épinards froid.

Les rares âmes errantes que l’on croise sont aussi joyeuses que des fantômes en quête de Wi-Fi.

Quant à Mme Yaël Braun-Pivet, accessoirement conseillère municipale, qui joue à Fantômette, elle préfère les cyclones de Mayotte pour se dorer la poitrine sous les projecteurs plutôt que de s'attaquer aux ravages de notre tsunami local, avec ces commerces qui ferment plus vite que des fleurs en hiver. Il est évident que sa quête d'image et sa passion pour la médiation l'amènent à considérer le Vésinet comme un décor de cinéma en carton-pâte, sans effets spéciaux ni acteurs, juste des figurants en fuite !

Et nos pauvres commerçants qui voient leur chiffre d'affaires fondre plus vite que la neige au soleil, ont bien raison de s’inquiéter. Pendant ce temps, tous les élus, opposition comprise, se pavanent dans des tracts en promettant des choses aussi solides qu’un château de cartes dans une tempête. Ils vantent leur soutien à la consommation locale tout en prenant des décisions qui feraient rougir une nonne en pleine messe. Frustrant, non ? Mais je les admire, ces commerçants, avec leur créativité et leur détermination. Ils sont comme des gladiateurs dans l’arène, prêts à se battre pour leur survie avec des armes aussi improbables qu’un rouleau de scotch et un sourire éclatant !

Le contraste que vous décrivez est digne d’un film d’horreur : des places vides, des racketteurs et une ambiance d’insécurité qui ferait fuir même les rats tant il n'y a plus rien à becter à part des dettes. Et n’oublions pas cette étude de stationnement, qui affirmait que les places étaient sous-utilisées. C’est comme dire que le fromage ne sent pas les pieds, avec nos pieds nickelés, quelle bonne blague !

Plutôt que de continuer à jouer à "qui perd gagne" entre opposition et majorité, pourquoi ne pas se rassembler pour redonner un coup de jeune à notre belle ville en leur donnant un bon coup de pied au derrière ? La mobilisation des citoyens et des commerçants est essentielle pour faire entendre notre voix et redonner un peu de pep à notre Vésinet chéri. Allez, au boulot, retroussons nos manches et mettons le turbo !

 

Lecteur du Huron